La planque de Carter

Carter en avait ras le cul de toute cette merde. Depuis qu'on lui avait fait sauter sa baraque sur Tacoma, il vivait dans un deux pièce pourrit! Il avait beau essayer de rendre ce qui serrait son futur pied a terre confortable, ça sentait toujours cette odeur pourrit de bois moisit et de cambouis. Il décida donc de filer ailleurs pour se changer les idées. Il prit une douche, s'habilla et claqua la porte.

Une fois dehors, il enfila son manteau. Et en logeant ses mains dans ses poches, il sentit une feuille de carton plié en deux. il la sortit et vit le numéro de l'elfe qui s'appelait Augure. De bons moments lui vinrent à l'esprit. Il la remit en place et descendit la rue. Un peu plus loin, il vit un panneau publicitaire datant des années 2010... Une femme et un homme s'étreignant derrière un décor de sable fin.

Carter n'en avait rien a carrer de tout ça, c'était pas son monde. Son monde, c'était la violence, la souffrance, le sexe et la faim... et il préférait ça à tout les paradis de la terre. Car c'était chez lui.

Mais c'est vrai que cela faisait longtemps qu'il n'avait pas pris le temps de se reposer un peu. *Et puis merde...* il rebroussa chemin et sortit son portable. Il composa le numéro de Augure. Lorsque celle ci décrocha il prit une voix acculée. La voix d'un homme s'étant prit une bastos dans le buffet, sentant son fluide vital le quitter lentement. Enfin bref, la voix d'un mec sur le point de clamser. Carter connaissait bien ce genre de situation.

- Ce... c'est moi... Est ce que tu peux venir... je... j'ai p... j'aurais besoin de te voir... Je crois que... je risque de pas... pouvoir payer ma dette... je suis… au 502c troisieme district de downtown… Etage 401… porte…

Il raccrocha et revint chez lui.

Augure décrocha son téléphone et écouta Carter agoniser. Son regard devint troublé, elle se leva aussitôt et après avoir pris quelques objets indispensables, quitta le Red Ribbons.

Elle marchait d'un pas hésitant sur la rue. Elle détestait sortir de sa demeure, elle détestait ne pas avoir de contrôle sur ce qui l'entourait. Elle avait pris des armes avec elle, des softs indispensables lors d’une sortie qui devait être mouvementé. Elle ignorait ce qui se passait, pourquoi Carter l’avait appelé alors qu’il devait déjà être mort vidé de son sang et tout cela la rendait très furieuse. Elle était en contact avec George grâce à un communicateur, et il lui indiquait la route à suivre. Elle trouva enfin l’adresse que Carter avait dit et frappa à la porte, un magnum dans la main, le chipjacks remplie de skillsoft de combat.

La porte s'ouvrit toute seule sous les coups d'augure. L'appartement était maintenant propre. Une odeur syntétique couvrait mal les relents putrides des merdes incrustées dans les murs. Les fenêtres fermés, les stores baissés, rien ne filtrait dans cette étouffante pénombre. Seule des raies de lumières percaient sous les montants d'une porte se trouvant au fond du couloir. Lumières se reflettant dans une flaque noire qui grossisait lentement et dont la source se trouvait de l'autre coté de la porte.
Dans la salle de bain, carter etait allongé tout allongé dans la baignoire remplie d'eau la tête vers l'interieur. Du faux sang coulait de sa veste et débordait de la baignoire s'éparpillant dans toute la salle.
La tête dans l'eau Carter se demandait pourquoi il faisait ça... C'etait pas son style. Encore moins son passe temps favoris. Monter des coups foireux... Il se rappelait de la reserve indienne dans laquelle l'avait élevé son grand père et de ces gamins qui faisaient des sales coups toute la journée. Mais lui, n'avais jamais été de ceux là. trouvant cela carrement à chier. Alors pourquoi il faisait ça. S'il le faut en voyant qu'il lui avait mentit, Augure le finirait elle même. Mais rien que de penser à sa réaction et a son visage dégéneré, cela l'excitait...

Augure referma la porte calmement. Calmement n’était peut-être pas le mot, elle en avait l’air, mais intérieurement, elle était profondément angoissée. Qu’est ce qu’elle faisait ici? Elle angoissait dès qu’elle sortait de son petit nid douillet, habituellement, elle aurait du se contenter d’appeler un de ses hommes pour qu’ils viennent voir ce qui se passait. Dans un moment de panique soudain, elle avait décidé de se rendre sur place elle-même et se sentait affreusement idiote. Elle n’était plus habituer à être dans l’action, elle en avait oublié les précautions de base. À ce qu’elle sache, c’était probablement un piège, et son sang viendrait bientôt accompagner celui qui coulait présentement sous la porte du fond de cet appartement fétide. Dès qu’elle quittait sa demeure, elle se sentait impuissante, et elle ne pouvait calmer sa respiration qui devint rapide. Une crise d’angoisse la submergea, elle prit appuie sur le premier meuble qu’elle croisa et tenta de se calmer. Elle se dirigea enfin vers la porte où le sang sortait et poussa doucement sur celle-ci avec son pied. Je dois m’en aller, pensa-t-elle. Mais ne pu s’y résigner, elle voulait voir le corps de Carter ensanglanté. Elle voulait le voir mort de ses propres yeux. Pourquoi l’avait-il appeler? Cet enfoiré. Elle approcha du bain, le pistolet pointé sur Carter, les sens en alerte, mais affaiblie par son angoisse.

C'était pas un expert en apné. Ses poumons commencaient sévèrement à le demanger. N'en pouvant plus, il stoppa net la comédie. Regardant autour de lui il vit Augure.

- Salut.

Augure recula, visiblement troublé. De la sueur perlait sur son front, elle avait chaud. Le flingue toujours pointé sur Carter, elle finit par lâcher :

- Je ne sais pas encore si je dois te flinguer moi-même ou appeler quelqu’un pour le faire à ma place.

Carter se mit à réflechir. La situation était tellement ridicule qu'il en avait presque honte. Il décida de parler d'autre chose.

- Ca te dit un ciné ? ou un resto peut être ?

Il sortit du bain.

- En tout cas, ca me surprend que tu sois venues... Faut dire que j'ai légèrement forcé le trait quand je t'ai appelé.

Elle s’approcha de lui, le pistolet toujours pointé dans sa direction.

- Ah vraiment!?

Elle le repoussa dans le bain avec son pied. Elle chercha un endroit où s’asseoir et appuya sa tête contre le mur, en fermant les yeux, cherchant à calmer sa respiration. Elle baissa enfin son arme.

- Dit moi, tu as une réserve de faux-sang dans ton garde-robe ou quoi?

- Je l'ai acheté en bas de la rue tout a l'heure dans un moment de folie...

Carter n'avait plus envi de parler de ça. Il avait disjoncté. Ca lui arrivait parfois, peut être pas de cette manière... mais ce n'etait généralement que passager. Et là c'était passé de manière furtive.

Il se releva et regagna sa chambre où il se secha et s'habilla proprement.

- Tu peux ranger ton arme... il n'y a pas d'ennemi ici.

Elle éclata de rire. Mais celui-ci n’était pas très convainquant.

- Aucun ennemi dis-tu? J’en vois pourtant un juste devant moi.

Elle remit son arme dans son holster, sous son manteau. Approchant de Carter, elle posa une main sur le visage de ce dernier.

- Promet moi que tu ne feras plus d’imbécillité de la sorte? De toute façons, je préfère t’avertir, la prochaine fois je ne me gênerai pas pour t’oxygéner le cerveau en lui faisant un joli petit trou juste ici.

Elle pointa sur le front de Carter en plaçant sa main en forme de fusil.

- T'inquietes pas pour ça.

Il attrapa sa main et l'attira vers elle. Il l'a pris entre ses bras.

- Ce n'est pas simple de se débarasser de moi. Et si tu pointes quelque chose de dangereux ou de contendant vers moi. Je risque de disjoncter méchament... Un peu comme tout a l'heure, mais en pire.

Carter renifla l'air malsaint de son appart.

- On bouge ?

Augure acquiesças de la tête. Elle était heureuse de quitter cet endroit pouilleux, malgré la propreté, une odeur malsaine lui piquait le nez. Mais d’un autre coté, elle détestait sortir dehors.

- Tu as une voiture? Je déteste marcher dans la rue.

Elle quitta l’appartement, et se retourna vers Carter en attendant qu’elle le rejoigne.

- Vicelard! Je devrais vraiment te rayé de ma liste de contact.

Carter attrapa les clès de son van. Il ouvrit l'entrée et laissa passer Augure devant lui. Il admira au passage le superbe déhancher de celle ci.

- Oui tu as raison, je suis vicelard... comme tu dis. Mais parfois ca m'arrange.

il déscendit les escaliers, passa par une porte dérobée et se retrouva dans une petite rue sombre où son engin l'attendait. Il ouvrit les portieres et s'installa.

- On va dire que je commence à payer ma dette. Je vais jouer au chauffeur pour toi! Ou tu veux aller ?

Augure attendit à l’extérieur de la voiture avec un air hautain que Carter lui ouvre la portière. Elle se rongea un ongle, souriant de satisfaction à l'idée de se montrer autant emmerdeuse.

- Ramène moi au Red Ribbons, j’avais prévue sortir avec une copine ce soir.

*quelle chieuse bordel de merde !*
Il se pencha pour ouvrir la portière et la laisser entrer.

- tu veux pas que je m'accroupis sur le sol pour faire escabot ?

il la laissa entrer. Puis lorsqu'elle lui parla du red ribbons il sentit un frisson dans le dos, plutot du genre qui traduisait emmerdement et nervosité.
Il démarra et écrasa l'accélerateur. Il frola un gang à dix balles qui était surement en train de tourner en rond à la recherche d'un petit vieux à briser *rien à foutre*. Il pensait cela jusqu'a ce que l'un deux prennent une bate et la balance contre sa vitre. Sous l'impact, celle ci fut fendu en deux. Cette fois ci, il écrasa la pédalle des freins.

- pardon...

fit il un peu préssé en descendant de la bagnole. Il alla à la rencontre de ces pds, 3 hommes de taille moyenne, tant mieux ca irait vite.
Le plus burné d'entre eux, surement le leader commenca par l'insulter, puis sortit un petit cran d'arret, genre un ouvre lettre.

Augure commençait à se sentir mieux. Elle regarda Carter sortir de la voiture et aller à la rencontre des voyous. Elle appréciait ce genre de scène; rester à l’écart et regarder les gros bras casser les gueules qui devaient être cassé, tuer les connards qui devaient être tué. Elle sortie son arme, baissa la vitre et salua avec le bout de son magnum le mécréant le plus près.

A la vision de l'arme, les deux hommes qui restaient en arrière sursautèrent. L'autre était trop enflammé pour voir quoi que ce soit.

- hé tapette! t'as faillis nous rouler dessus avec ta chiotte!

Il braquait son arme vers Carter. Celui-ci avança imperturbable. Arrivé à la hauteur du mickey qui lui avait amoché sa carroserie, il lui mit un coup de tete sur le nez. Il entendit l'os craquer, cela le rassura, il avait besoin de calmer ses nerfs sur quelque chose. L'homme recula de deux pas se tenant le nez avec l'une de ses mains. Puis il s'élanca vers Carter en hurlant des conneries. L'arme fendit l'air en deux mais ne toucha jamais sa cible. Faisant un pas de côté, il eu le temps de saisir la main armée de son adversaire. Il bloqua les mouvements de celui ci avec ses pieds et lui décocha un autre coup de boule au même endroit. Cette fois ci le bruit fut moins net. Mais le mec tomba a terre. Il avait même lacher son couteau. Carter se pencha sur lui et lui fracassa la tête avec ses poings. Il n'arreta pas avant de la lui avoir transformé en une espèce de jus de tomate. Lorsqu'il en eu finit avec lui, il se redressa fixant les deux autres. Ceux-ci se regardèrent un instant, ils regardèrent Augure et son pétard puis leur pote raid mort étendu sur la chaussée. Ils firent demi-tour et se mirent a courir. Carter ramassa le cure dent et l'envoya en direction d'une des chiottes qui se sauvaient. Elle traversa l'espace qui les séparait en moins d'une seconde pour se planter jusqu'a la garde dans le coup de sa proie. Le corp de l'homme désarticulé flotta en l'air pour finir par s'etaler misérablement par terre.
Carter se désinteressa du dernier et regagna son véhicule. Il Vit augure par la fenêtre. * Une femme comme je les aime* se dit il en s'installant.

Augure laissa filer le dernier voyou et se retourna vers Carter.

- Il va en avoir des choses à dire à ses copains, s’il en a d’autre que ceux-ci. Hahahaha!

Elle souriait et avait sincèrement l’air heureuse. Elle rangea son arme et avança son visage du rétroviseur en se replaçant les cheveux.

- Pourquoi est-ce que tu les a tué? Ce n’était que des petits cons.

Son regard était cruel, contrairement à sa voix qui exprimait de la tendresse.

Carter remit le contact et roula en direction du Red Ribbons. En réglant le rétroviseur, il s'aperçut qu'il avait du sang partout sur le visage. Il tenta de s'essuyer avec un chiffon trouvé sur tableau de bord. Ce fut sans succé. Il en avait étalé partout mais rien n'était partit *tant pis*.

- Je ne sais pas si le mec que j'ai tabassé est mort. Je ne me suis pas arrété pour prendre son pout. Le second, c'est juste un reflexe. Dans l'excitation j'ai visé le coup. De toutes façons, vu leur niveau, ils se seraient fait buter tôt ou tard... de mon point de vue je les ai aidé a en prendre conscience.

Ce genre de chose, Carter s'en foutait. Dans la rue, il n'y avait pas de rêgle. C'était se faire tuer ou tuer.

- Hahaha! Tu as peut-être raison, mais heureuse que tout le monde ne pense pas comme toi, sinon il ne resterait plus grand monde sur cette terre.

Elle fouilla un instant dans sa bourse et en sortie un mouchoir. Elle nettoya le visage de Carter doucement, en faisant attention de ne pas lui bloquer la vue pour qu’il puisse conduire, puis elle replaça le mouchoir dans sa bourse. Son expression devint sérieuse.

- Ça ma ouvert l’appétit tout ce sang, pas toi?

Elle regarda un instant le décor défilé, la tête appuyée contre la vite. Elle se retourna vers Carter avec un sourire.

- Tu as déjà mangé du serpent? Je connais un bon petit restaurant asiatique pas très loin. Il y a des combats illégaux dans les sous-sols et on peut manger paisiblement en regardant des gens s’entretuer.

Carter se laissa faire. Son corps était parfaitement détendu. Mais se faire en quelques sortes caresser par une femme comme Augure le fit partir dans des pensées plutôt lubriques. Un sourire vicieux aux lèvres, il conduisait de manière parfaitement souple.
Lorsqu'elle lui parla d'aller grailler du serpent, Il inclina la tête, toujours dans son monde.
Quelques minutes passèrent, il récupérait peu à peu de ses émotions fictives avec la belle elfe dans le premier rôle.

- Où est ce que je vais ? On peut parier de l'argent ?

Il se demandait pourquoi cette fille, avec qui il avait certes partagé une nuit de débauche comme il n'en avait jamais eu, s'intéressait à lui aussi brusquement, alors que jusqu'a présent... ses maigres tentative de rapprochement avaient toutes étaient une multitude de vents. Il ne s'en plaindrait pas.

- j'ai vu que tu jouais avec ton magnum tout à l'heure... on aurait dit une gamine s'amusant avec un sextoy tout neuf. La rue ne te manque pas ? Ton bordel te suffit ? Servir d'intermédiaire pour des loosers ou des corpos de merde. S'occuper du tringlage en règle de pauvres filles en manque de dope, c'est tout ce que tu cherches ?

Carter lui ne pourrait jamais s'arrêter. Il ne connaissait rien d'autre et l'excitation d'une run le faisait parfois grimper au rideau plus que n'importe quoi. Le véritable pouvoir, ce n'était pas les presidents des corporations ou des nations qui l'avaient. Le véritable pouvoir c'était les gens de sa race qui l'avaient. Dès l'instant ou on appuit sur la gachette pour tuer quelqu'un, n'importe qui , un faible, un fort, un vieux, un pleurnichard, une brute... dès cet instant là, quand on voit s'écarquiller les yeux de sa proie sous la souffrance, la surprise, la peur... dès cet instant, on sait ce qu'est le pouvoir. Cela fait peur à beaucoup, mais Carter lui, cela le faisait vivre.

Elle regarda un instant dehors, pour se resituer.

- Tourne ici à droite, et à gauche au troisième feu de circulation. Et oui, on peut faire des paris.

Lui lançant un regard sérieux, elle continua :

- Parfois, ca me manque. Mes anciens frères d’armes sont tous mort ou perdu quelque part dans ce monde, et je ne sais pas si je serais capable de retravailler avec une autre équipe. Qui plus est, je gagne mieux ma vie à tirer les fils derrière la scène. Et puis je souffre disons, d’une peur parfaitement rationnelle de tous ceux que je ne peux pas faire chanter, mais mon psychiatre appelle ca de l’agoraphobie. Hahaha!

Elle scruta la rue.

- Ici, tourne là, c’est au bout de la rue, le restaurent s’appelle Akasaka.

Son expression devint perdu, plonger dans ses souvenirs souvent désagréable de son ancienne vie, elle repensait à tout ça avec un goût d’amertume. À cette époque, elle se croyait libre, elle croyait que la liberté, c’était de pouvoir tuer. Maintenant elle s’avait qu’elle n’était qu’un pion, dans une grande partie d’échec qu’elle ne contrôlait pas. Aujourd’hui, elle était la reine de son monde, c’est elle qui manipulait les autres pièces, même s’il resterait toujours un roi au dessus d’elle. Elle en retirait un sentiment de puissance qui l’enivrait. Le vrai pouvoir, ce n’était pas d’appuyer sur la détente, c’était de regarder les pauvres gens autour de soi et de savoir que d’un claquement de doigt n’importe lequel serait près à le faire à sa place.

Carter se rangea dans la rue. Il éteignit les phares et le moteur. Il descendit de la voiture. Pensant que Augure allait surement faire sa chieuse, il alla lui ouvrir la porte. C'est étrange comment un fille qui vous invite à manger un bout tout en regardant des combats à mort peut faire sa princesse...

Augure, heureuse de voir que Carter se montrait enfin gentlemen, le remercia en déposant un baiser sur sa joue alors qu’elle débarquait de la voiture.

- Je vais réussir à te dresser un jour! Hahaha!

La rue bondée l’angoissa dès qu’elle mit un pied à terre. Elle n’avait pas peur des foules, ni des grands espèces, c’étais simplement le fait d’être dans un environnement hostile qui l’énervait. Bien sur, Seattle ne lui était pas inconnu, mais elle s’avait qu’elle ne pouvait pas tout contrôler ici, et ce sentiment d’impuissance l’oppressait. Elle se dirigea rapidement dans le restaurent, où sa respiration se calma enfin. Plutôt petit, quelques tables basse permettaient aux rares clients de manger à la façon traditionnel japonaise. Elle se dirigea vers le fond de la pièce, un gros japonais lui lança un regard méchant et elle lui chuchota quelque chose dans l’oreille avant qu’il ne les laisse passé. Ils continuèrent dans un couloir au bout du quel un escalier menait vers un sous-sol. Lorsqu’ils ouvrèrent la lourde porte qui se trouvait en bas de l’escalier, ils entendirent des cris. La pièce qui se trouvait devant eux était très grande. Une arène grillagé ce trouvait au milieu, autour, il y avait plusieurs tables où une cinquantaine de personnes criaient, mangeaient, buvaient, insultaient les combattants.

Carter remarqua la gène de Augure mais il ne releva pas. Il se contentait de suivre ce beau petit cul qui se profilait devant lui.
Quand il arriva devant l'arene, il su de suite qu'il allait aimer cette soirée. Deux mecs se fouttait deja sur la gueule. L'un était deja amoché, l'autre sautillait autour de lui comme un petit ninja.

Il regarda en souriant Augure comme un enfant qui tourne autour d'une sucette.

- Tu connais des endroits interessants je l'admet...

il choisit une table un peu éloignée mais assez isolée par rapport au reste des tables de la pièce. Il ne voulait pas etre géné et jouir du spectacle qu'on lui offrait tranquillement. A la fois des matchs et surtour de l'elfe.
Il s'accroupit à la table et commanda un appéritif, le plus fort possible. ll demanda deux verres.