[run regne des apparences : Repérage]

Carter était installé depuis quelques minutes deja, il avait demandé la table la plus chère, généralement c'étaient les tables les mieux placés et offraient donc une vue globale sur le restaurant.
Il était assit et mangeait une escalope pannée en attendant Cianur.

[ est ce que Augure tu pourrais nous décrire le restaurant de facons à savoir ce qui est exploitable et ce qui ne l'est pas. Les chiottes, le bar, les fenetres donnant sur l'exterieur... merci]

En fait, les tables les plus dispendieuses son habituellement placé dans un endroit reculer et calme, permettant aux clients de manger en paix sans se faire déranger par les autres. (J’ignore l’apparence du restaurent alors je vais improviser, si jamais la description est différente dans le livre, ne m’en tenez pas rigueur). Le restaurent à une taille moyenne, pouvant accueillir 50 clients dans une atmosphère décontracté et relaxante. Les murs son en bois pâle, laqué avec un finit bronze subtile. Le planché est aussi en bois, mais d’une teinte plus foncé, tirant sur le bourgogne. Le tout est décoré d’objets typiquement italiens. Un mur au fond de la pièce recouvert d’une belle tapisserie cache l’entré des cuisines et de la salle de bain aux clients. Le comptoir pour payer est près de la porte d’entré.

Cianur se débrancha de la Matrice, enfila l'un de ses costards, pris son Ares Predator qu'il glissa dans son concealable quick draw holster, puis il prit une demi-douzaine de shurikens et enfila la veste de son costard. Il alla dans son garage démarra sa Yamaha Rapier pour rejoindre Crash au restaurant...

En arrivant devant le restaurant, Cianur gara sa moto pas très loin du restaurant et alla voir le réceptionniste pour lui demander la table de Crash.

L'homme qui reçu Cianur afficha un sourire exagérément joyeux et l'invita à le suivre. Il se faufila habilement entre les tables et le guida vers le fond du restaurent, où quelques tables étaient placé plus à l'équart et assez près des cuisines pour être servie rapidement. Immédiatement, une femme dans la quarentaine, jolie malgré ses quelques rides, vint leur servir des verres d'eau et leur donner les menus.

En arrivant près de la table en question, Cianur put voir que le dénommé Crash n'était autre que Carter qu'il avait rencontré il y a quelques temps dans le bar d'Augure.

- Bonjour... Carter c'est ca? On s'est rencontré dans le bar d'Augure si je me souviens bien.

Tout en parlant Cianur s'assit autour de la table de facon a voir convenablement la salle.

[H-J : Exceptionnellement, je fais agir un personnage, mais comme Carter nous a lâché… il doit le payer ^_^ ]

Carter salua Cianur d’un bref hochement de tête. Frustré de ne pouvoir fumer dans le restaurent, il s’était vengé dans l’alcool et une bouteille de vin vide trônait sur la table, à côté d’un verre de whisky bien remplie. Levant enfin la tête pour voir le visage de l’homme avec qui il travaillerait, il remarqua qu’en effet ce Cianur lui disait quelque chose. Le souvenir lui revint en tête aussi aigre que le goût de l’alcool qui remontait dans sa gorge. Décidant qu’il avait ridiculement trop bu pour une mission de repérage, il regarda Cianur et lâcha :

- Ouais, on c’est déjà vue chez Augure.

Il se leva, décidé à quitter cette endroit pour ce griller une cigarette. Il balaya la pièce du regard. Décidément, il n’y avait rien à "repérer", c’était un restaurent comme un autre.

- Il y a rien à voir ici, tu peux toujours rester si tu veux, mais moi je me casse. On se retrouve devant le restaurent à 10 heure demain matin, question d’arriver avant le mec qu’on doit rencontrer et surveiller les lieux.

Sans attendre de réponse, il se dirigea vers la sortie.

Cianur fut surpris par la réaction de Carter, qu'il trouvait insolente à son égard mais le laissa partir sans le retenir, puis il fit signe au serveur. Lorsque ce dernier arriva vers Cianur, il lui dit:

- Je vais vous prendre un grand plat de Spaghetti à la bolognaise et de l'eau gazeuse.

Puis Cianur regarda le serveur repartir...

[Fait un jet de perception. Nombres de dés égal à ton intelligence.]

Jet de dés pour la perception

Le membre Cianur a effectué l’action suivante : Lancer de dés

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Carter se dirigeait vers la sortie en évitant adroitement, malgré l’alcool qu’il avait bu, d’accrocher les serveuses et les autres clients qui se promenaient entre les tables. Un des clients, d’une beauté assez discutable et portant une chemise à fleures jaunes se leva alors que Carter passait près de sa table. Il sortie en même temps que Carter, osant même lui adresser un bonjour suivit d’un énorme sourire aux dents crochent. Les deux disparurent à la vue de Cianur lorsqu’ils franchirent la porte.

Cianur observa Carter qui sortait accompagné du client puis il vit le serveur lui emmené son assiette de spaghettis et commença à les déguster tout en se disant qu'il reviendrait demain matin aux alentours de 10h pour attendre le rendez-vous de midi.

Carter continua son chemin jusqu’au stationnement, ne croyant pas que l’homme au sourire croche l’avait suivit. Lorsqu’il entendit un étrange bruit derrière lui, il se retourna immédiatement. La dernière chose qu’il vu fut une affreuse chemise à fleurs jaunes.

Des cris provenant de la rue se fit entendre malgré le brouhaha des clients à l’intérieur du restaurent. Aussitôt, tous se turent pour écouter se qui se passait. Quelques courageux décidèrent d’aller voir à l’extérieur se qui se causait cette panique. Un vieil homme avec une tâche de sauce sur sa chemise revint à l’intérieur en criant d’appeler la police. Les clients, poussés par leur curiosité, s’amassèrent devant la grande baie vitrée. Certains plus inquiet reculèrent vers le fond du restaurent. Plusieurs racontait avec une note de panique dans la voie qu’un homme avait été tiré dans la rue.

En entendant cela Cianur eut comme un mauvais précentiment, il posa sa serviette et alla à l'entrée du restaurant d'où il put voir Carter allongé au sol. Pour ne pas éveiller les soupçons, Cianur décida de quitter le restaurant sans aller voir l'état de Carter, qui était sous le regard de plusieurs personnes. Cianur jeta un créditube au serveur et alla récupérer sa moto pour rentrer chez lui.

Une voiture patrouille de la Lone Star arriva peut de temps après le départ de Cianur. Ils appelèrent des renforts afin de bloquer la rue et de prendre des témoignages. Le téléphone de Cianur sonna, une voix grâve de ténor ce fit entendre.

- Monsieur Cianur, ici le Johnson. Changement de plan. Vous devez toujours aller chercher ma mallette demain au restaurent mais l’échange aura lieu a Downtown, dans une ruelle du centre-ville.

Il lui indiqua les coordonnés exacte.

- Je ne sais pas ce qu’ils ont en tête, mais d’un côté, avec le festival qui a lieu à Downtown, je crois que c’est une bonne chose pour nous.

Cianur décrocha son téléphone et écouta M. Johnson puis lui:

- Très bien mais il y a eu un léger contre-temps, par cela je veux dire que M. Crash vient de se faire tirer dessus il y a moins de quinze minutes, ne voulant pas rencontrer la police, je ne suis pas allé prendre de ses nouvelles mais je doute fort qu'il soit présent demain pour le rendez-vous.

Cianur attenda la réponse de M. Johnson.

Le choc lui fit perdre l'équilibre et il se retrouva le cul posé sur le trottoir. Il avait rien vu venir.
Par contre, maintenant il sentait une douleur qui lui déchirait les entrailles. La balle lui avait perforée le bide.
Instinctivement, il avait porté sa main sur sa blessure sans penser à l'inspecter. De toutes facons y avait pas grand chose à dire,
Il avait mal à en crever, parce que ses blessures là étaient les plus douloureuses. Le sang qui commencait à s'étendre sur le goudron ne faisait que confirmer ce qu'il pensait.
*putain de journée...*
Il ne prit pas la peine de regarder dans les yeux l'homme qui se tenait en face de lui.

- J'en ai plein le cul de cette ville pourrie qui pue la merde...

Son rire s'éttouffa dans un grognement. Rien que le fait de parler lui faisait mal. Cela le pousse à faire un état des lieux. Il décrocha un regard furtif vers le bas de sa chemise rougit par le sang jusqu'au col.
La balle était encore dans son corp et le moindre effort lui donnait l'impression que tout ses muscles se déchiraient en meme temps.
Elle était enfoncée trop profondément pour qu'il puisse la voir ou meme la sentir en appuyant sur la plaie. De toutes facons il appuyait pas vraiment dessus de peur de tomber dans les paumes tellement cela lui faisait mal.
Ce qui était ennuyeux c'était de voir que le sang coulait sur le macadam comme un putain de torrent. Il se vidait de son sang.
Dans un effort ultime, il fit glisser sa main jusque derriere son dos en essayant de faire diversion.

- Hé hé hé... avec toutes les bonnes choses qui m'arrivent en ce moment, je crois que j'aurais du m'appeler lucky jack... enfin, ca ou jack la poisse c'est pareil finalement nop ?

Il croisa le regard de mec à la chemise à fleur en lui faisant un clein d'oeil. Mais en même temps, il essayait d'augmenter ses capacités et sa resistance à la douleur avec toute la force qu'il pouvait déployer.
Sans prévenir, en moins d'une demi seconde, il sortit son berreta, il ne prit pas la peine de viser, en fait il tirait dans le tas vu que le mec etait vraiment pres. Au loin, on entendait déja le doux bourdonnement strident des sirènes qui approchaient.

Les gens qui s’étaient amasser pour voir ce qui se passait se mirent à courir en tout sens et à crier lorsque Carter sortie une arme.

- Il a une arme! Attention! Il a une arme! Cria une jeune femme en pleure, en poussant sa grand-mère à fuir.

Les clients du restaurant retournèrent dans celui-ci en un mouvement de panique. L’homme à la chemise se pencha sur Carter. Ce dernier sembla se distorde et il devenu flou. Soudainement, à la place de celui-ci apparue en caractères épais le mot : RICOCHET avec, entre parenthèses : (HUMAIN. 5 PIED ET 10 POUCES. 150 LIVRES. ALLURE BANALE, PLUTÔT LAID MAIS TRÈS CHARISMATIQUE. EXISTE POUR FAIRE CHIER LES AUTRES.) Les lettres flottaient dans l’air. Carter put voir les gens derrière qui continuait de courir et de crier mais qui ne semblait pas affecter par l’étrange transformation de ce Ricochet, ainsi que la première voiture de police qui se garait. Les lettres se déplacèrent en riant avec une voix aigu et agressante. Ils prirent le chemin opposé aux polices et après un nouveau mouvement de distorsion, l’homme réapparu et disparue dans la foule.

[H-J: Voici la tronche de Ricochet!]


Pendant ce temps, Cianur reçu la réponse du Johnson. Après un petit moment de silence, il toussa.

- C’est plutôt un problème malencontreux. Vous n’avez même pas encore la mallette entre les mains et voilà que j’ai payé un homme pour rien. Je suis très insatisfait. Retrouver le, et s’il ne peut continuer à travailler appeler moi.

Cianur raccrocha son téléphone:

- Putain... c'est pas vrai... j'espère qu'il encaisse bien et qu'il n'y est pas resté.

Cianur prit sa moto et retourna discrètement vers le restaurant pour analyser la scène et surtout l'état de Carter.

Un agent de la Lone Star s'approcha de Carter, fusil braqué.

- Déposer votre arme et mettez les mains sur la tête.

Déjà, d'autres voitures de police arrivaient. Des agents prenaient les déclarations des témoins et à cette heure, il y en avait beaucoup. Après avoir menotté Carter, il l'amena sans douceur près de sa voiture et le plaqua sur le capeau.

- Vous avez votre SIN avec vous? J'espère aussi que vous avez un permis de port d'arme mon petit.

Une ambulence arriva et des hommes vint prendre Carter pour l'amener et le soigner alors que l'officier vérifiait les informations de Carter.

Carter laissa echapper un grognement lorsque le flic le mit sur le capot de sa bagnole.

- dans ma poche doirte, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin monsieur l'agent. Je suis antiquaire et oui, j'ai un port d'arme... Maintenant, si vous me le permettez, j'aimerai bien m'assoir quelque part. Car si vous ne l'avez pas remarqué, je vous signalerai que j'ai une balle dans le ventre et qu'en plus d'avoir affreusement mal, je me vide de mon sang...
Il avait l'impression d'avoir couru une centaine de fractionnés sur une centaine de kilometres juste pour sortir une phrase. Il était vraiment mal en point. Heuresement, l'adrénaline et la morphine que secretait son corp pour palier à la douleur le rendait un peu amorphe et donc insensible. Il fut cependant soulagé de voir arriver une ambulance.
Rien qu'a la tête que firent les ambulanciers en le voyant, il comprit qu'il n'échapperais pas à la case hopital.

- Je sais pas si j'ai le droit, mais si on doit m'amener me soigner est ce que je peux choisir le lieu ?

Demanda t il juste avant qu'on lui mette un masque.
Tellement dans les vaps qu'il ne pensait plus au flic qui etait en train de controler ses papiers. De toutes facons, a moins d'une recherche tres approfondie ils ne s'appercevrait pas que son sin avait été emprunté à un maccabé mort il y a plus de 30 ans. Et pour le permis de port d'arme, et bien quand on a un vrai sin entre les mains, ca coute pas vraiment cher...

Cianur était posé à une centaine de mètres de Carter, il observait facilement la scène grâce à ses cybereyes et au grossiment que ces derniers lui apportés puis il appela M. Johnson et lui expliqua ce qu'il avait vu et lui demanda ce qu'il pensait.

[H-J : Si je comprends bien Carter, ton permis d’armes est acheté avec ton vrai sin, mais tu as fournis un autre sin pour le contrôle?]

Les ambulanciers commencèrent les premiers soins alors que le chauffeur se faufilait dans les rues pour se rendre à l’hôpital le plus proche.

- Désolé m’sieur, on n’est pas un taxi, on se grouille à sauver des vies, alors ce sera l’hôpital de tacoma. Répondit un des ambulanciers à la requête de Carter.

Cianur entendit le Johnson grogner de désapprobation.

- Allez-vous m’appeler pour me demander qu’elle couleur de caleçon porter?!?! Je vous ai demandé de me signaler s’il ne pouvait pas continuer le travail! Alors retrouver le et informez-vous… ne me rappeler pas avant d’être fixé mais surtout dépêchez-vous car vous devez aller chercher la mallette demain à midi!

Il raccrocha sans attendre la réponse de Cianur.

Cianur raccrocha son téléphone après que M. Johnson lui ai raccroché au nez.

*Putain... c'est pas vrai, pour ma première sur Seattle ca commence bien...*

Cianur démarra sa moto et commenca a suivre l'ambulance qui emmenait Carter jusqu'à l'Hopital de Tacoma.