La planque de Carter

Augure commanda un grand bol de soupe de serpent et du saké. Elle regarda un instant les combats et sursauta lorsque son téléphone sonna. Elle le chercha et finit par le trouver dans le mouchoir taché de sang séché de Carter. D’un air dédaigneux, elle le prit et l’ouvrit. Elle écouta un moment et éclata de rire avant de devenir très sérieuse.

- Alors si je comprends bien, ça fait une semaine qu’il est là dedans?

Silence, elle écoute.

- Mon petit George d’amour, tu ne devais pas t’en occupé il y a quoi… si ca fait une semaine… SEPT PUTAIN DE JOURS!

Quelques personnes autour d’eux se retournèrent lorsqu’elle cria de colère. Elle se calma.

- Oui je sais. Non. Oui bien sur. Pourquoi pas! Fait ce que tu veux, mais fait le, nom de dieu! Je me disais aussi que ca commençait à sentir étrange dans la maison.

Elle s’approcha de Carter et appuya sa tête contre son épaule avec un air désespéré. Il pouvait entendre les murmures de George au bout du fil.

- C’étais qui déjà?

- Le livreur.

- Et la marchandise?

- Elle est dans votre tête, à ce que je sache. J’étais plutôt saoul lorsqu’on la torturé.

- Hahaha! Moi aussi!

Redevenant sérieuse et froide.

- Mais ce n’est pas une raison pour avoir oublié de t’en débarrasser! Fait le maintenant minet!

- Très bien.

Elle raccrocha et lança un sourire innocent à Carter, et lorsque la serveuse emporta les commandes, elle se jeta dans sa soupe, semblant réellement apprécier ce met plutôt ragoutant.

Carter regardait le match. il se pencha au dessus de l'oreille de l'elfe qu'il mordilla

- tu paries combien que c'est le mec le plus amoché qui crame l'autre ?

Il écouta la conversation. Il se dit un moment, que ca devait etre sympa le genre de vie qu'elle avait... C'était comme passer à la vitesse superieure... mais ce serait jamais son truc.

Il but cul sec son alcool *putain de merde, il décape la gueule!*. Et en versa un verre a Augure

- goutte ça, et cul sec surtout !

Augure regarda le combat et répondit :

- Je ne fais pas de pari, je n’ai pas beaucoup de chance à ces jeux là.

Elle prit le verre que Carter lui avait versé à deux doigts et le fixa un moment avant de le boire d’un trait. Un rictus de dégoût apparu sur son visage.

- C’est affreux.

Elle se mordilla un instant la lèvre inférieure.

- J’aurais peut-être un petit travail à te confier bientôt, mais je dois faire des recherches avant. Je dois me débarrasser de quelque chose, mais disons que c’est plutôt compliqué. Ce n’est pas le genre de chose qu’on affiche dans les petites annonces si tu vois ce que je veux dire. Par contre ca pourrait être très lucratif. Ca t’intéresse?

Carter écouta attentivement augure, enfin elle lui proposait de travailler pour elle. Il se demandait pourquoi elle avait été si longue. Avec un sourrire lubrique il repondit :

- On peut négocier un prix si la mission est dangereuse et qu'elle nécéssite l'appui d'une équipe. Mais si c'est faisable en solo, il me semble que tu connais déja notre accord non ?

Il regarda le match, un homme était par terre, l'autre partait du ring, celui sur qui avait parié Carter. Ce soir, il était en veine et il esperait que cela allait durer, surtout avec l'elfe.

Il se décida à commander quelque chose. Au hasard, il prit un canard laqué.

- Tu mangeras bien quelque chose? tu ne vas pas te contenter d'une soupe!

Il se servit un autre verre.

- Avec le métier que tu as tu n'aimes ni boire, ni parier... tu as peur de reprendre la rue par rapport à ton passé... Je commence a me demander si tu vaux que je m'interesse a toi.

Carter voulait voir ce qu'elle avait dans le ventre. Il voulait la voir en colère, il voulait qu'elle le menace, qu'elle réagisse. Une chose était sure, il ne travaillerait pas pour elle. Si elle se montrait sans envergure.

Elle lui lança un regard mauvais. Elle continuait à sourire calmement, mais elle était visiblement irritée.

- Je n’ai jamais dit que je détestais boire.

Elle remplie son verre de saké, et comme pour prouver ses paroles, le vida rapidement.

- C’est toi qui m’as appelé, je te ferai remarquer. Si tu ne veux pas me voir, tu n’as qu’à m’envoyer promener! Mais je t’avertie, je ne resterai pas insensible, je continuerai à être dans ta vie, mais d’une manière très désagréable pour toi!

Se déplaçant pour s’éloigner de lui, elle le foudroya du regard en faisant une mine boudeuse de petite enfant gâtée. Comment osait-il lui parler sur ce ton? Elle détestait ce faire rejeter, elle ne pouvait pas concevoir que quelqu’un ne désire pas être en sa présence. En fait, plusieurs détestait sa présence, car elle était parfois de mauvaise augure. Mais elle ne voulait pas le menacer, elle croyait qu’il était déjà envouté, elle se trompait.

Carter avait ce qu'il voulait. Elle pouvait avoir les épaules pour qu'il lui fasse plus ou moins confiance. Il la regarda boire, sa réaction l'attendrit

- Tu prends les choses trop a coeur j'ai l'impression.

Il remplit le verre de Augure a nouveau ainsi que le sien. Il lui tendit son verre pour trinquer

- Cependant, il va falloir que tu apprenes a boire, si tu veux arrivé à me supporter.

Carter fut fier de sa petite remarque humouristique. Il était rare qu'il est le sens de l'humour justement.

- Et puis, ne me detestes pas. La seule manière qui me conviendrait pour que tu restes dans ma vie serais que tu me payes en nature !

Il but cul sec.

- Tu peux m'en dire plus sur ce job ?

Ces traits s’attendrir mais elle restait un peu frustré.

- Tu veux me saouler ou quoi? La dernière fois j’étais pas mal grisé, tu as peur de ne pouvoir te retrouver dans mon lit si je suis à jeun? Hahaha!

Elle finit sa soupe et sirota le dernier verre que Carter lui avait servi.

- Il est trop tôt pour en parler, disons simplement que je souhaite vendre quelque chose. Mais mon problème, c’est que je dois offrir cette chose à la bonne personne. La dernière fois où j’ai nagé dans ce genre d’emmerde, mon supposé acheteur à voulu me tuer, car il travaillait pour la personne à qui je l’avais volé! Hahaha! J’ai quelques amis qui son mort sur ce coup, que de beau souvenir. Je t’en reparlerai dès que j’aurai trouvé un acheteur.

Carter souria

- Peut être bien...

son plat fut servit, il regarda la soupe de Augure presque vide.

- Tu ne veux vraiment rien d'autre ?

Concernant, l'affaire il n'en parlerait plus, car il doutait de pouvoir acceder a des informations complémentaires.

- Je peux te poser une question un peu délicate ?

c'était pas le genre de carter d'être aussi bien élevé. En général il disait de suite ce qu'il avait a dire. Mais avec Augure, il sentait qu'il fallait prendre des pincettes.

Augure chercha une petite boîte doré dans sa bourse, l’ouvrit et pris une cigarette. Elle l’alluma avec une allumette, elle aimait l’odeur que ca dégageait.

- Non merci, je n’ai plus faim. Je mangeais de la pizza avec George lorsque tu m’as appelé, supposément agonisant.

Elle se retourna vers lui et repris place à ces cotés.

- Alors donc, qu’elle est cette question mystérieuse qui mérite qu’on demande la permission avant de la poser?

- j'ai remarqué deux fois déja que tu n'etais pas à l'aise. La premiere c'était chez moi, quand tu tenais l'arme au début. Tu la tenais comme quelqu'un qui découvre notre monde. J'ai d'abord supposé que c'était du au fait que tu te sois retirée. Mais ensuite j'ai également vu ta réaction dans la rue. Tu n'étais pas vraiment effrayée mais c'est a cela que tu me faisais penser. J'ai l'impression que tu t'es coupée du monde et que tu en as peur. Ensuite, tu m'as dit être agoraphobe. Tu m'escusera, mais je pense que si tu t'interesse à moi c'est pas pour mes facilitées de comprehension mais plutot pour mes capacités a agir. Alors qu'est ce que ca veut dire exactement !

Carter se demandait deja, s'il allait arriver à la mettre dans son lit ce soir... En tout cas il était mal partit.

Augure lui lança un regard perplexe.

- Ca veut simplement dire que je ne me sens pas bien lorsque je sors de chez moi. C’est une phobie, j’angoisse lorsque je sors à l’extérieure, c’est tout. Mais je sais me contrôler, la majorité du temps.

Carter se sentit con, il detestait ça.

- Tres bien, merci.

Un autre match commencait. Cette fois ci, deux orks s'affrontaient. Le sang commencait deja a gicler. Cela échauffa carter, son corp commmencait a vouloir de l'action, son sang commencait a bouilloner.

- Dis moi Augure. Ton vrai nom c'est quoi ?

Il se servit un verre d'alcool pour se calmer. au bout du 4ieme cul sec, cela commenca a faire son effet. Il se sentait capable de tout, mais son esprit était serrein.

- Pourquoi, tu t'es interessé à moi, la derniere fois ? pourquoi tu ne m'as tout simplement pas fait payer le renseignement ? tu savais des le début pourquoi j'étais là non ?

il regarda Augure droit dans les yeux

- Et à la place tu m'as fais passer ce pacte a la con contre une nuit de cul avec toi. C'est un peu cher payé non ?

Carter n'aimait pas les relations comme celle qu'il entretenait avec Augure. Ce jeux du chat et de la souris, pour savoir qui manipulait l'autre. Il savait pertinement qu'elle était toujours a l'affu de la moindre faiblesse chez lui. Il s'y attendait, mais il n'aimait pas.

- Et si on trinquait ? a notre putain de relation de merde! plus compliqué tu meurs! je sais meme pas ce que je fous là a perdre mon temps avec une fille qui essaye juste de me dresser comme un chien! Si elle était pas montée comme une chienne, ca fait longtemps que je me serais cassé!

Elle prit quelque bouffé de cigarette en silence. Elle restait immobile, seuls ses yeux bougeaient. Ils se tournèrent finalement vers Carter et un sourire froid apparu sur son visage.

- Pauvre petit.

Elle prononça ces paroles sur un ton doux, comme si elle compatissait avec le malheur de Carter.

- C’est si difficile, la vie. Mon pauvre Carter, comme tu dois être malheureux. Avoir une relation si compliqué, je comprends ta frustration…

Son air sérieux devint soudainement cruel et moqueur, elle continua :

- …se faire tenir par les couilles comme un petit chien, c’est difficile pour l’orgueil d’un homme.

le sang de carter ne fit qu'un tour, son regard ne refletait que de la colere. Il aurait pu se controler, mais ce n'etait pas son genre. Sa machoire était fermée, il savait déja ce qu'il allait faire, il ne se posait pas de question. Il se demandait juste s'il lui mettait un pain ou un retour de volet. Il choisit la seconde option.

Son visage se détendit completement. Il souriait même gentiment. Il la regardait pas vraiment, il savait déja où il allait viser.
Il prit juste le temps d'essayer de faire diversion pour qu'elle s'y attende le moins possible. Meme s'il s'en voulait déja d'avoir tiré une tronche de tueur deux seconde au par avant, cela risquait de le trahir dans ses intensions. Il amorca une phrase.

- Je ne t'en veux pas au fond je t'aime...

Son geste fut aussi rapide qu'il le put. En une demi seconde, sa main traversait l'espace qui le séparait des joues de l'elfe.

Augure aurait pu éviter le coup, si elle aurait été sur ces gardes. Réputé pour être rapide et avoir de bon réflexe, elle ne se sentait pas menacé auprès de Carter alors elle avait laissé tomber sa garde depuis un bon moment déjà. Lorsqu’elle reçu le coup, des larmes lui vinrent aux yeux. Elle chancela un peu vers l’arrière. Elle se leva, en se tenant la joue. Les gens autours d’eux ne prêtèrent pas grande attention à la scène. Ils étaient déjà dans une ambiance de violence, et les femmes sa méritaient bien d’être replacé de temps en temps. Mais ce n’était pas l’avis d’Augure. Elle se pencha, approchant son visage devant celui de Carter, le fixant dans les yeux.

- Tu vois, tu as fait plusieurs erreurs de jugement mon beau. Tu as accepté de devenir mon toutou, je suis ton PATRON, maintenant! Tu n’es plus un client que je dois impressionner. Tu es mon chien, mon laquait, ou en jargon de rue, ma BITCH! Tu veux me faire chier? Très bien, je déduirai de tes futures payent le temps que tu me fais perdre.

Elle l’embrassa et se leva pour se diriger vers la sortie rapidement.

Carter c'était levé en meme temps qu'elle, par instinct, pour éviter une représaille probable. Mais rien de tout cela ne ce produisit, certe, il fut quelque peut débousoller de voir des larmes couler le long de ses joues car cette femme finalement, il l'adorait. Mais elle eu la réaction et lui tenue le discour d'une petite fille qui venait de connaître sa premiere claque. On avait presque l'impression que si son père avait été dans les parages elle lui aurait tout rapporté. Elle l'embrassa furtivement, cela le fit presque renoncer. Mais elle avait besoin de se réveiller, avant d'être ce qu'elle était devenu, elle avait eu la réputation d'une runneuse de valeur. Et c'était tout sauf cela qu'il avait devant les yeux.
Il l'attrapa par le bras avant qu'elle ne soit hors de portée. Il n'y mettait pas de force, il ne voulait pas la faire souffrir outre mesure et surout il ne voulait pas qu'elle pense qu'il avait encore de mauvaise intentions. A en juger par ses déplacements, elle était plus rapide que lui.
Il la retourna doucement vers lui.

- Je suis vraiment désolé...

Sa main vola de nouveau vers l'elfe. Cette fois il y mit encore moins de force.

Augure se laissa frapper encore une fois. Elle avait les yeux rouges de colère. Elle essuya ses larmes et se calma soudainement. Elle prit un air très froid et sérieux en le fixant un bon moment sans rien dire. Que pouvait-elle dire de toute façon? Elle aurait aimé le flinguer ici, maintenant.

- Je te déteste…

Elle voulait dire ces paroles sur le ton froid qui avait fait sa réputation, mais sa voie se brisa, montrant qu’elle n’était pas aussi indifférente à la scène qui venait de se passer qu’elle voulait le laisser croire. Elle se détourna de Carter et continua, comme si elle parlait à elle-même:

- J’ai toujours du me défendre toute seule. J’ai toujours été seule en fait. Si je suis en vie, c’est grâce à mes talents. J’ai toujours voulu trouver quelqu’un qui pourrait veiller sur moi, même si je n’ose pas l’admettre, même dans mes propres pensé.

Elle afficha un sourire peu enthousiaste.

- Je vais te donner des nouvelles bientôt pour le travail. Au revoir.

Puis elle se dirigea vers la sortie.

Carter regardait l'elfe s'essuyer les yeux, enfin, elle redevenait une ombre digne de ce nom.
Mais lorsqu'elle lui dit qu'elle le detestait, carter eu un frisson dans le dos. Il ne savait pas si c'était le fait qu'il allait perdre une future source de revenue ou si c'était la voix troublée de l'elfe qui le mettait mal à l'aise.
Il ne répondit rien, regardant la scène, n'en perdant pas une miette. Après tout, il ne savait pas qu'elle allait être sa réaction. Frapper une ombre de son niveau pouvait s'averer être tres dangereux pour sa santé. Mais décidement rien ne se passait comme il l'esperait.
Il ne su quoi penser, il ne savait même plus quoi faire. Il n'était pas vraiment psychiatre et la voir délirer le laissait sans réaction. Il murmura quelque chose qu'il ne répeterait certainement jamais. Trop bas certainement pour qu'elle puisse l'entendre.

- Moi je t'aurais protéger...

Puis elle se retouna pour lui dire qu'elle lui telephonerait pour le job. Finalement, il avait bien fait de lui mettre deux mendales pour lui replacer les idées... ou peut être que la prochaine fois qu'elle l'appelerait, se sera pour lui tendre un piège.

Carter laissa un créditube sur la table. Il enfila son trenchcoat et partit lui aussi de la boite. Lorsqu'il fut à sa hauteur, il déclara taquin.

- Laisses moi te ramener. Tu vas chopper une crise cardiaque à attendre un Taxi dans la rue avec tout les gens que tu vas croiser...

Il ne voulait pas finir la soirée comme ça. Il ne voulait pas qu'elle parte. C'etait la premiere fois qu'une femme le faisait courir comme ça. Peut être que fréquenter Goldmos aussi longtemps l'avait ramoli. Ce changement ne lui plaisait pas, il avait peur des nouveautés. Mais étrangement cela le fit sourire. Il entoura Augure de son bras.

- Je ne vais pas m'escuser...

*Peut être un jour tu comprendra pourquoi. Sinon je t'en remet deux dans la tronche...* Ca va, il n'avait pas tant changé que ça.

Elle hésita un moment, puis lui tourna le dos pour se diriger vers sa voiture. Une fois dans la voiture, elle lui sourit comme si rien ne c'étais passé, mais lacha sur un ton blasé:

- J’ai besoin de boire, tu m'accompagnes?

Carter aquiesca de la tête.

- Où ? dans ton bordel ?

Soupirant désespérément, elle se retourna vers lui en souriant.

- Peu importe, à partir du moment qu'il y a de l'alcool, je n'en est vraiment rien à foutre des fioritures.

Carter sillona la ville à travers les petites rues. Il connaissait un bar tranquille et cela faisait longtemps qu'il n'y était pas allé.
Lorsqu'il arriva devant, l'entrée ne payait pas de mine. Un porte en bois synthétique avec un vieux troll filtrant les clients. Il n'avait pas de mal a faire peur aux guignols qui essayaient de rentrer a tout prix. Malgrès le fait qu'aux yeux de n'importe quelle ombre, il paraissait bien peut effrayant. Il etait facile de voir qu'il était usé jusqu'a la corde. Etonnement, tous le respectait. Voir un troll aussi vieux n'était pas commun, leur éspérance de vie étant la plus courte de tout les races confondues. En quelque sorte, sa seule présence contribuait au spéctacle.

Carter se gara. Il descendit et alla ouvrir la porte de Augure. Il l'aida à descendre comme une reine, elle semblait aimer ça...

Il se dirigea vers l'entrée, serra la main du troll qu'il connaissait presque aussi bien que Goldmos. Celui-ci les laissa entrer en les gratifiant d'un magnifique sourire plein de dents pourries, de verrues et de cicatrices.

L'interieur valait carrément le détour. Tout était en bois véritable, de l'acajou qu'ils appelaient ça. Les sièges étaient en cuir noir. Les serveurs et les serveuses uniquement composé d'elfes et d'hommes était tous sapé comme à la vieille mode. chemises blanches, pantalons cravates et vestes noires. Il n'y avait pas beaucoup d'espace par rapport à ces bar branchés où plus de 100 personnes se pressent les uns contre les autres en essayant de bouger sur un son métallique merdique. Là, il n'y avait pas d'arène pour danser. Il y avait juste une estrade sur laquelle un groupe de Jazzman faisaient un boeuf.
Dans ce bar, il y avait surtout des coorporatistes qui voulait se détendre avec leur épouses ou les petites fortunes de la ville. Mais une zone avait aussi été prévu pour pouvoir acceuillir les gens comme Augure et Carter. Bien sur pour éviter des problèmes, les deux zones étaient séparées par une glace fumée d'un côté et transparente de l'autre. Les mégalos pourrient jusqu'a la moelle qui venaient s'empiffrer en écoutant de la bonne musique ne voulait pas voir le spectacle affligeant des pauvres qui se mangent les uns les autres pour survivre. Par contre, qu'on bave d'admiration en les regardants se moucher dans des mouchoirs de soies blancs, c'était plus supportable pour leur égo. Quoi qu'il en soit cela ne dérangeait pas Carter, d'ailleur, il aurait eu la même idée. Il se dirigea vers le comptoir en bois massif et en dégagea un des sièges vide. Il l'offrit à Augure et s'assit juste à côté d'elle. Le barman vint lui demander s'il avait choisit.
Il commanda une bouteille de whisky. Ici, même les pauvres étaient riches, vu le prix d'un seul verre de leur alcool le moins cher de leur cave.
Mais Carter avait envie de se faire plaisir ce soir. Il demanda une bouteille de Malt Glenrothes de 20 ans d'âge. Le barman demanda à voir la maille avant de servir.
*3800 nuyens la bouteille tu m'étonnes...* Carter lui lança un crédit tube contenant 4000 Nuyens et lui dit de garder la monaie.
Quelques instants plus tard, on lui amenait le saint graal accompagné de deux verres en crystal rond, large et épais.
on déboucha la bouteille et on leur remplit les deux verres.

Carter pris entre ses mains le verre et le porta à sa bouche. il humecta ses lèvres et but deux gorgées. le liquide dorée descendu le long de sa gorge, rechauffant tout son corps. Il avait un gout doux, lisse, de chêne et de vanille. Il était parfait.

- Tu voulais boire ? Alors prends ton temps... parce qu'une merveille pareille tu n'en goutes pas tout les jours.

Augure renifla l’alcool et avala une belle rasade du liquide doré et épais. Le whisky éveilla son palais et le réchauffa en même temps. Elle finit le verre rapidement et se resservit une deuxième fois, puis une troisième, avant de se calmer et de ralentir enfin la cadence. Sa bouche était maintenant pâteuse, elle commençait à avoir chaud. Il était temps, pensa-t-elle. Elle fixait son verre tout en le faisant tourner.

Carter fut surpris de voir à qu'elle vitesse elle descendait les verres. Lui, il avait même pas bu la moitié du sien. Il se forca a boire cul sec pour remplir son verre avant qu'elle se soit enquillée la bouteille.

- En tout cas, une chose est sure. Vaux mieux pas que tu te fasses controler par la famille poulaga en rentrant chez toi.

Ironisa t'il. La musique était bonne ce soir. Surtout le gros noir avec le saxo, il jouait vraiment bien. Il commenca par se détendre en essayant d'apprecier le son. Mais fut vite coupé dans son élan par Augure qui faisait mumuse avec son verre provoquant tout un tas de gamme sonore affreusement chiante.

- Qu est ce que tu as ? tu te renfermes encore sur toi même ?

Elle éclata d’un grand rire sonore en se retournant vers lui.

- Je suis TOUJOURS renfermé sur moi-même mon cher. Mais qui OSERAIT ne pas l'être, dans notre métier.

Elle récupéra la bouteille d’un mouvement rapide et se servit encore.