[It's a Wonderful Day to Die!] Première partie

Un mois, cela faisait maintenant un mois que Carter n’avait plus eu de nouvelle d’Augure. Le contraire était souvent arrivé, Carter travaillant comme coureur des ombres, il s’était déjà absenter pour des travails particulièrement long, et Augure ne s’en était jamais inquiéter. Par contre, qu’il soit impossible de rejoindre un Fixer, que ce soit sur son téléphone ou son adresse électronique, pouvait paraître quelque peu louche. Aussi, l’elfe n’avait jamais dit à Carter où elle allait s’installer maintenant que le Red Ribbons était fermé.

C’étais une belle journée de début d’automne en Seattle Downtown, et comme toute les belles journées en cette Métroplexe; la température était écrasante, le smog omniprésent, le soleil perçait difficilement au travers du nuage de pollution et de fumé acre provenant des Cascade Volcanoes. On aurait cru que la populace c’étais donner le mot pour sortir dans les rues, flâner et se compacter sur les trottoirs en une masse aussi étrange que le look des jeunes punk qui s’y faufilait en escamotant ce qu’ils pouvaient.

Des drones volaient au dessus des têtes, des mendiants criaient, des fillettes en minijupe sortaient des écoles en riant, des voyous refilaient du novacoke et des BTLs à des camés en manque de sensation dans des ruelles sombres, quelque part une femme se faisait violer, ailleurs plusieurs hommes se faisaient tuer. Ce soir aux nouvelles, un joli résumé de la déchéance de cette cité serait fait par une blondinette elfe visiblement retaper avec les dernières modifications bioware lui donnant un air de poupée gonflable vivante.

Une belle affiche sur un immeuble montrait un adolescent avec le look à la dernière mode tenir un pistolet avec des signes tribaux illuminé sur le canon de l’arme, en une pose tendance qui devait émoustiller les jeunes collégiennes. On pouvait y lire : «N’oubliez pas d’acheter les bandes fluorescente Glowshot cette halloween!»

Un centre de pompe funèbre, succursale de Downtown de la célèbre entreprise mortuaire «Let’s Die Together» avait fait installer un écran géant sur la façade de sa bâtisse, on pouvait y lire le nom des gens mort aujourd’hui dans le district, une étoile brillant à coté des noms dont la famille avaient choisit la succursale pour les services.

Oui, c’était vraiment une belle journée en Downtown Seattle, et tout le monde semblaient en profiter, même les morts.

Il n'aimait pas ça... y a des jours où il vaut mieux pas se lever.

Il circulait tant bien que mal dans la rue en évitant les badeaux. Il les observait du coin de l'oeil avec écoeurement, tout ces moutons qui sortaient toujours aux même dates pour s'acheter les derniers fringues a la mode, pour flaner dans les rues... C'était eux la véritable pollution de Seattle. Pour n'importe quel runner c'était la mort, inutile de chercher un job, les johnson and co semblaient avoir pris leur RTT pour profiter de ce début de saison.

Un instant, il se dit qu'il allait prendre ses deux armes soigneusement cachées dans son imper et tirer dans la foule, juste pour le plaisir de les voir remballer leur sourrires béa de macaques et les voir décamper.

Il aurait aimer que le Red Ribbon soit encore ouvert, il aurait demandé une table au calme et aurait profité d'une danse. Peut etre meme qu'il aurait demandé a Sayana une Lap... Mais cette option n'était pas réalisable. Et inutile de parler des Catacombs, a cette heure ci, il devait etre bourré de touristes. Le genre de mecs qui pour se faire plaisir et montrer a leur compagne qu'ils savent gerer commandent une table dans la section reservée aux johnson et jouent au dur... Bande de pauvre cons...

Il essaya de joindre une nouvelle fois Augure dont le manque de nouvelle commencait réellement a lui faire chier. A croire qu'elle était partie de la ville pour se faire une vie ailleur.

Rien au bout du fil, que la sonnerie qui continue de crier à l’infini.

Une jeune femme trop maquillé et dont la jupe courte montrait des jambes flasques et remplie de vergeture essayait tant bien que mal d’attirer un client dans son entrejambe pour se payer une ligne. Un gros troll en habit de corporatiste bouscula Carter en grognant, difficile de ne pas se déplacer dans cette foule sans accrocher quelqu’un lorsqu’on prend la moitié du trottoir. Une jeune femme trainant deux gamins dans ses bras et criant et poussant trois autres mômes lança un regard nerveux vers Carter, une écolière se tassa de la trajectoire de l’adepte juste avant de le percuter et éclata de rire en rejoignant ses copines.

Arriver devant un magasin d’électronique, Carter pu voir les derniers modèles de télévision faire jouer les nouvelles. Un animateur à l’air grave racontait avec trop d’intensité comment il avait été témoin d’un accident digne des grands films hollywoodien comme «the fast and the furious 10 : i drek it in my rigger-modified truck», et «die hard 13» mettant en vedette un bruce willis jr retaper pour ressembler à son père en plus connard. La scène de l’accident fut jouer, on pouvait voir une Ferrari 770 Spider Turbo être poursuivit par une dizaine de voiture de la Lone Star avant de faire collision avec un van de DocWagon, déchiquetant la moitié de la belle voiture sport qui fit plusieurs tonneaux sur des piétons. L’image revint sur un gros plan de l’animateur qui parla vaguement de la conductrice de la voiture, une elfe qui était probablement fort jolie avant de se faire tuer et bruler par l’explosion de sa bagnole. Puis un autre animateur de sport commença à parler de la dernière partie des Seahawks et de leur fulgurante défaite contre une équipe chinoise.

Carter eut une coulée de sueur froide dans le dos. Ce qu'il venait de voir lui fit oublier le gros tas puant qui venait de le bousculer.

La voiture... une elfe jolie... Tout ca cela ressemblait à Augure.

Il appela Goldmos sur le champ.

Le téléphone de Carter continuait de sonner et sonner à l’infinie. En croire qu’il était briser ou qu’une conspiration voulait l’empêcher de rejoindre qui que ce soit.

Deux hommes aux regards nerveux étaient assied sur la terrasse d’un starbucks, visiblement de vieux grincheux qui n’ont rien de mieux à faire que chialer et ressasser les nouvelles pendant toute la journée. Ils parlaient d’une clinique dans Bellevue qui avait été l’objet d’un attentat d’un petit groupe extrémiste des Greenpeaces car ils allaient agrandir en utilisant des matériaux non recycler. Plusieurs établissements dans Bellevue, selon les vieux grincheux, avaient été la cible du groupe pour des raisons aussi absurde les unes que les autres. Il y aurait même eu des morts s’esclaffa celui dont la moustache était jaunit de tabac.

Mais qu'est ce qu'il ce passait !

Carter saisit un des vieillard par le col et lui cria

- Quelle clinique?

Augure etait peut etre morte et maintenant Goldmos...
De toute facons il n'y avait qu'une seule clinique a Bellevue.
Il lacha le vieux, attrapa un taxi lui tendit un crédit tube en lui disant de foncer vers la clinique.

Le vieux regarda Carter prendre un taxi, la bouche grande ouverte perdu entre la peur et la stupéfaction. L’autre vieillard lui demanda s’il y avait aussi eu des morts chez les patients de la clinique, il lui répondit que oui, deux chiens et trois chats avait péries lors de l’attaque.

Le chauffard du taxi ne sembla pas apprécier l’impatience de Carter, il tourna vers une rue qui avait la réputation d’être achalander et commença à chanter un air à la mode en pianotant sur son volant.

Carter supporta tant bien que mal la chanson.

Qui cela pouvait bien etre... Rainhart ? non... L'inspectrice ? peut etre...

Quand ils arriverent devant la clinique Carter descendit, il ne vit pas de domages important, Goldmos devait toujours être en vie. Mais de toute facon, il devait lui parler d'Augure et voir si son decker pouvait pas faire des recherches. Il rentra dans la clinique et alla demander le Directeur a une infermiere.

La réceptionniste tourna le regard vers Carter avec un beau sourire en continuant de pianoter sur un clavier.

- Le directeur n’est pas présent pour le moment, puis-je lui laisser un message de votre part monsieur? Répondit-elle en continuant d’écrire en même temps.

Carter repartit sans meme adresser la parole à la receptioniste. Il avait besoin de reflechir et vite. Il fallait qu'il trouve le moyen de remonter jusqu'a l'identité de la conductrice de la voiture. Et dans quelle morgue se trouvait le corp.

Interroger le journaliste ? Se connecter soit meme a un serveur et recruter un decker ? quel serait le plus rapide... comment faire.

Carter a effectué 4 lancé(s) d'un dé 6 :

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Peut-être était-ce du à un manque de sommeil, ou à toute les lignes de coke que Carter se sniffait, mais il réalisa soudainement que la voiture d’Augure n’était pas de la même couleur que celle qu’il avait vue à la télévision. Son téléphone sonna/vibra alors, au bout du fils, une voix grave, calme et robotique, mais point modifié lança :

- Je vais tuer ta femme, je vais tuer ton meilleur ami, je vais tuer ton frère. Puis l’interlocuteur raccrocha avant de laisser la chance à Carter de répliquer.

Carter rebroussa chemin et rentra de nouveau dans la clinique cette fois ci, il demanda si un certain John Doe etait toujours ici ou s'il avait été libéré.

La réceptionniste pianota sur son ordinateur et l’informa que malheureusement personne possédant ce nom, visiblement faux, n’avait été admit dans cette clinique pendant la dernière année.

Il commencait en avoir vraiment ras le cul de toute cette histoire.

Il alla à la demeure de Goldmos. Même si lui n'était pas là, sa mêre ou son père serait probablement là.

Il frappa sur la lourde porte en bois esperant que quelqu'un vienne lui repondre.

Carter attendit devant la porte, après cinq minutes, il pu réaliser qu’il n’y avait soit personne, soit qu’on ne lui répondait pas, dans tout les cas, il poirotait devant la magnifique demeure visiblement pour rien.

Il pu entendre un crissement de pneu, une belle voiture noir au vitre teinté déboula dans la rue puis s’immobilisa devant la maison du mage.

Carter regarda en astral la voiture qui venait de s'arreter.

Carter pu voir une belle barrière astrale cachant ce qui se trouve dans la voiture. Le conducteur klaxonna et la portière arrière s’ouvrit sur les ténèbres de l’habitacle intérieure.

Tant pis, il fallait s'approcher.

Il fit quelques pas pour mieux voir ce qu'il ce passait à l'interieur. Mais il ne vit rien avant d'etre pile poile devant. Vu que personne n'en sortait, il se dit qu'on venait certainement de lui ouvrir la porte. Alors il rentra dans la voiture.

Une jeune elfe ma foi très jolie l’accueillit avec un sourire charmeur rivalisant celui qu’Augure pouvait lancer, bougeant la tête en signe de salut, ce qui fit danser ses jolies bouclettes rousse. Tout dans sa physionomie exprimait l’espièglerie et la malice. L’œil brillant et coquin, la bouche fendue et moqueuse, le profil effronté, le nez retroussé, les oreilles décollés et gaillardement pointues, le menton en estoc, les pommettes rieuses. Ses yeux avaient le reflet de l’aube et du couchant. Son corps galbé était modelé pour appeler la convoitise et le désir charnel. Elle portait un ensemble de femme d’affaire, une chemise moulante blanche entrer dans une jupe étroite et grise fendu sur le coté. Des bottillons à talon aiguille au pied, elle croisa les jambes et fixa Carter en souriant pendant que la portière se ferma.

- Bonjour monsieur Carter, nous avons eu de la difficulté à vous trouvez, vous êtes en retard pour votre duel. J’espère que vous n’avez pas peur de la vitesse, car nous allons devoir nous dépêcher.

La voiture démarra et fonça.

- Attendez un peu... de quel duel vous parlez?! Qu'est ce que c'est que cette putain d'histoire!

Carter avait le sang chaud et là il boullonait carrément. Reflechir c'était pas son fort et il commencait a se demander s'il n'allait pas leur prouver.

- Quel est ton nom ?

La jeune elfe haussa les épaules.

- Je m’appelle Madame Johnson, évidement. Votre premier combat aura lieu dans les Barrens, un entrepôt plutôt crasseux. Mais que voulez-vous, c’est l’adversaire qui choisit, alors si vous désirez vous plaindre, vous devrez le faire à lui. Il s’appelle… Elle sortie une feuille chiffonner de la poche de sa chemise et la déplia, MegaMagnum… pas très original… mais bon le votre ne l'ai pas aussi...

- hé hé hé... Et quel est mon nom ? miss Johnson ?

Il ne savait plus trop s'il fallait qu'il lui fracasse la tronche ou s'il fallait qui lui tape sur l'épaule et se marrant.

- J'imagine que ce sont des combats a mains nues ? Peut etre auriez vous cependant l'obligeance de me dire qui m'a inscrit à votre petite competition et quels en sont les aboutissement si je gagne.

Elle lui répondit par un beau sourire neutre.

- Vous avez été inscrit sous le nom de Carter. Vous pouvez prendre l’arme que vous voulez, certains membres, comme l’ancien numéro 15 dans le classement, se contentais de faire exploser la zone du duel. Je ne peux révéler le nom de la personne qui vous à inscrit dans le A.S.S., mais si vous gagnez, elle remportera beaucoup d’argent, si vous perdez… et bien vous mourrez. Puis elle lâcha un petit rire innocent. Je suis ce qu’on pourrait appeler votre agente, je vais vous contactez lorsqu’un duel aura lieu.

[fait moi un jet d’intelligence]

La voiture accéléra et tourna rapidement dans une rue.

- Non.

Elle garda le silence pendant tout le reste du trajet. Ils arrivèrent devant un grand entrepôt délabré. La voiture se stationna près d’une porte ouverte. La portière s’ouvrit et la jeune elfe invita Carter à débarquer de la voiture en souriant.