[Blame Miiizumu!] La Banque

Carter souria. Puis il reprit sa position d'origine, etendu sur le siege et ses chaussures sur le tableau de bord. A nouveau il ferma les yeux.

- Reveilles moi quand on y sera... Il faut que je dorme pour me remettre les idées en place.

2 minutes plus tard, il dormait.

Augure regarda Carter dormir. Il avait tellement l’air bien qu’elle modifia le parcours de la voiture pour qu’il puisse dormir plus longtemps. Après deux heures de route, elle le réveillé en lui flanquant un doigt dans les cotes.

- On est arrivé…

Elle débarqua de la voiture et regarda la façade de la réputé banque de bellevue. Elle n’arrivait pas à croire qu’un voleur ai pu y prendre le deck avec des techniques illégales. Il avait du se procurer les codes et se faire passer pour D, elle ou George, les seules qui pouvait avoir accès au coffre où était caché le deck.

- Bon… ca fait tellement longtemps que j’ai travaillé, je me sens un peu perdu… j’espère qu’on pourra trouver des indices intéressant.

Elle se dirigea directement dans la banque, et balaya le grand hall du regard. Avançant vers une des petites madame trop souriante qui aidait les gros riches à faire leur transaction, elle remarqua un homme dont le visage lui disait quelque chose. Elle s'approcha de lui, et le reconnu.

- Monsieur Herem, lacha-t-elle, consciente qu'elle ne devait pas révéler le surnom de runner de l'homme dans un lieu publique, c'est un vrai plaisir de vous revoir, comment allez-vous?

Goldmos se retourna, puis vit Augure. Il fut surpris de la voir ici, à cette heure de grande achalandage:

-Bonjour madame... désolé je n'ai pas de facilité avec les prenoms elfiques, vous m'en trouvez désolé... comment vont les implants?

Carter suivait Augure d'assez loin, aussi il ne remarqua pas Goldmos. Il la vit parler avec quelqu'un. Il se dit qu'il devait surement être un employé.

- Tiens... qu''est ce que tu fous là toi ?

Il reconnut Goldmos.

Goldmos se retourna, puis salua Carter en lui serrant la main et dit tout simplement:

-Et bien je négocie un prêt mon cher: la clinique prend de l'expention et j'ai besoin de fond pour croitre plus rapidement, c'est le but de ma visite ici... et vous?

Augure réfléchit un instant avant de répondre. Naturellement, elle ne pouvait pas entrer dans les détails comme si elle parlait du beau temps.

- Disont que nous avons une petite enquête à faire. Puis-je vous suggérez de dire à vos connaissances qui vous sont cher de ne pas trop trainner dans la matrice? Je sais que ca peut paraitre absurde, mais c'est très important.

-Mes connaissances qui me sont chère? Dans la matrice? Il y a un virus qui court? Dommage que je soigne seulement les virus normaux.

Goldmos avait un très large sourire, mais Augure était assez intelligente pour comprendre que c'était du langage codé.

Carter était derriere Augure ainsi que les cameras de surveillance, c'était parfait.
Il attendit que Goldmos le regarde puis il articula des mots sans emmettres aucuns son. Son ami etait assez brillant pour lire sur les levres.

- Elle a une sorte de IA au cul. Le genre de chose que tu n'as pas la chance de voir deux fois quand tu es dans la matrice. Parce que si tu tombes dessus t as pas le temps de faire quoi que ce soit avant de te retrouver Ad Patres... Previens Otaku, si tu le voix...

Goldmos regardait Carter, puis un sourire au lèvre demanda à Augure:

-Vous avez fait une bêtise? Vous avez fait quelque chose avec votre ordinateur je suppose... vous n'avez pas de protection contre les virus c'est ça?

Augure fronça les sourcils, se tourna vers Carter et lui lança un regard perplexe.

- Disont simplement que l'on frise le génocide si rien n'ai fait...

Goldmos fronça les sourcis à son tour... un génocide! C'est un peu fort quand même. Il n'y connaissait pas grand chose dans l'informatique, mais il savait qu'en 29, il y eut un gros crash informatique du à un virus. Est-ce que cela allait être la même chose?

-Et bien très cher dame, je suis présentement indisposé à vous porter mon aide cependant, j'ai bientôt terminé ici... vous pouvez m'appelez si le cœur vous en dit.

Augure réfléchit rapidement. Un mage aurait pu être utile pour mener la petite enquête, et s'il avait un sort de vérité, ils pourraient soutirer des informations que certain tenterais de cacher.

- Vous devez vraiment nous quitter? Je dois avouer que l'aide de Monsieur Herem aurait été fort apprécié pour notre enquête, une histoire de 1 heure tout au plus. Seriez-vous disposer à nous prêtez main forte? Une récompense vous remercieras évidamment pour votre aide.

Goldmos semblait amusé, il lui dit ceci:

-Et bien, si vous finissez la négociation de mon prêt, je crois que nous pourrions s'entraider.

Goldmos avait un très large sourire. Il savait que les compétences d'Augure en matière de négociation était légendaire. Surtout grace à son charme et son charisme, elle n'en ferait qu'une bouchée de ce banquier qui ne voulait pas comprendre que Goldmos n'avait jamais fait de prêt parce qu'il payait tout cash.

Augure répondit par un sourire.

- Très bien, marché conclu. Il est où votre banquier récalcitrant?

Goldmos serra sa main, puis l'invita à le suivre. Arriver devant le cubicule, il salua le banquier, puis introduit Augure:

-Et bien cher monsieurs smith, voici Aug... mon associé dans ma clinique, elle pourra surement vous indiquez ce que vous avez besoin de savoir au sujet des emprunts et autres détails que vous voulez avoir.

[Laisse toi aller Augure]

Augure repoussa ses cheveux d’un mouvement de tête souple, enleva ses lunettes fumé et riva un regard humide sur le banquier avant de prendre place sur un des sièges capitonnés devant le bureau. Elle croisa tranquillement les jambes, réajusta son manteau, laissa glissé en un geste maladroit un morceau de tissue qui dévoila la peau bronzé de son corsage.

- Bonjour monsieur, Anita Coldwater, associée de Monsieur Herem. Finit-elle par dire en tendant une main.

L’homme déposa son stylo et serra la main de l’elfe. Bien qu’il avait le regard toujours juste et dur d’un homme d’affaire professionnel, Augure sentie que sa paume était moite, un sourire se dessina sur son visage.

- Monsieur Herem ma appris que vous étiez réticent à nous accordez un prêt, je trouve cette situation plutôt fâcheuse, surtout connaissant le prestige et la réputation de notre clinique, pouvez-vous m’éclairer d’avantage sur ce qui vous a mener à ce refus?

Elle parlait d’une voie haute et franche de femme qui n’avait pas l’habitude de se faire refuser quoi que ce soit.

- Et bien, vous n’avez jamais demandé de prêt jusqu’à présent. Vos précédents montre que vous avez toujours eu les moyens de payer sans demander aucune aide, votre situation aurait-elle changé?

Augure soupira de lassitude, repoussa une mèche rebelle qui s’obstinait à tomber devant ses yeux et jeta un regard oblique à Goldmos puis avança sa chaise plus près du bureau. Elle se pencha en avant en souriant, les coudes sur le meuble, l’air calme et enchanté, comme si elle était à un rendez-vous galant avec l’homme devant elle.

- Si je comprends bien, c’est cause perdu. Si notre situation n’a pas changé, vous ne nous accorderez pas le prêt en disant que nous avons les moyens de payer. Si notre situation est différente, vous ne voudrez pas nous l’accordez en expliquant que dans ce cas, nous n’aurons peut-être pas les moyens de repayer…

L’homme toussa dans barde et déblatéra :

- Non ce n’est pas exactement ca, disons que…

Augure lui coupa adroitement la parole sans paraître impolie.

- Et si je vous disais que nous avons tout simplement besoin de ce prêt? Lorsque je désire quelque chose, je suis prête à tout pour l’avoir. Lâcha-t-elle en dévorant l’homme du regard.

Ce dernier redressa le dos, il avait été porté à se pencher vers Augure au fur et à mesure que l’entretien continuait. Il s’épongea le front avec un mouchoir et le remis en place en jetant un petit coup d’œil à Augure.

- Je pourrais toujours analyser une seconde fois votre dossier, il est fort probable que…

- Oh, mais vous êtes trop aimable.

- Je ne promets rien mais…

- Je n’ai pas besoin de votre promesse, je sais que maintenant j’aurais une raison de revenir vous voir pour entendre que vous nous accordez le prêt.

Elle se leva, jeta un dernier coup d’œil à l’homme et détourna le regard rapidement, comme si elle était gêné. L’homme se leva à son tour, ils se serrèrent la main, Augure caressa la peau rugueuse avant de lâcher sa poigne et se retourna vers Goldmos en souriant.

Goldmos paraissait amusé. Lorsqu'ils furent un peu plus loin, il lui dit:

-Et bien, j'avais chaud pour cet homme. Votre réputation est tout au plus égale à votre compétence. Maintenant, parlons de chose sérieuse avant de continuer: où allons nous jaser?

Carter en voyant le petit jeu d'Augure faillit taper du poing sur la table en lui disant

"Putain de dieu gros blaireau ! tu vas le lui filer son fric bordel ?!"

Il detestait qu'elle utilise ses charmes pour obtenir ce qu'elle voulait. Elle était tellement plus belle quand elle passait aux menaces et lorsqu'elle avait cette expression sur le visage qui te prenait de haut et qui ne te faisait passer que pour l'un de ses jouets.

Elle souriait, fiere d'elle meme apparement.

- Je n'aime pas quand tu fais ça...

Ce n'était pas un reproche, juste une constatation.

Il se retourna vers Goldmos.

- Elle va finir par me rendre completement cinglé. Y a pas dix minutes elle m'a apprit qu'elle avait une mome avec son decker. J'ai cru que j'allai la tuer...

Puis de nouveau a augure.

- Peut etre devrions nous aller voir le coffre, il n'y a pas de camera de surveillance dans les coffres. On pourrait parler librement.

Goldmos ne comprenait pas vraiment ce que Carter disait:

-Et bien quoi? Elle peut avoir une vie autre que les runs... tu devrais essayer, cela te détendrais.

Goldmos avait un très large sourire.

Augure eu envie de frapper Carter.

- Il a une vie entre les runs, et c'est moi. Lacha-t-elle comme si elle en était fière. Mais soudainement, elle se retourna vers Carter et le foudroya du regard.

- Mais merde minet, est-ce que tu vas raconter ma vie à tous tes petits copains? On devrais peut-être faire un pijama party et raconter tout nos secrets sur la matrice t'en qu'à faire! Lui dit-elle avec un sarcasme poignant. Enfin, je te pardonne pour cette fois, la prochaine fois, tu vas dormir sur le divan lorsqu’on va habiter ensemble! Conclu-t-elle avec un sourire malicieux sur le visage.

Mais en sont fort intérieure, elle savait qu'elle ne serait jamais capable de faire un tel coup à Carter. Elle réajusta son manteau pour le fermer convenablement.

- C’est une très bonne idée d’aller au coffre pour parler et expliquer un peu la situation à Goldmos.

Elle se dirigea vers le long comptoir de marbre, une jeune femme apparue immédiatement pour la servir.

- J’aimerais avoir accès à mon coffre je vous pris, lâcha-t-elle avec un faux air de bourgeoise hautaine. Elle tendit son SIN et sa carte de la banque à la jeune femme.

Cette dernière pianota rapidement sur un clavier, vérifia quelques trucs et se retourna vers sa cliente, le même grand sourire d’une blancheur impressionnante sur le visage.

- Veuillez me suivre madame Coldwater.

Augure invita les deux hommes à la suivre. Ils franchirent plusieurs portes, quelques couloirs et aboutir devant une impressionnante cloison de métal brillant comme de l’or fraichement astiqué. Augure posa sa main sur un panneau et regarda devant un petit écran. La porte s’ouvrit, la jeune femme trop souriante les invita à entrer et retourna à son poste.

La pièce était petite, sur le mur du fond, une petite porte de coffre fort bronze se détachait du blanc des murs.

Carter les suivit jusque dans la salle des coffres. Il n'avait rien repondu sur les remarques que lui avaient faite Augure et Goldmos. L'un ne pouvait pas reellement comprendre l'avalanche des coups pourris que lui avait fait l'elfe ces derniers temps. Et l'autre ne connaissait pas la teneur de sa relation avec la magicien. Plus que de l'amitié, c'était du respect...

Il s'avanca vers le coffre et l'inspecta pendant qu'Augure parlait avec Goldmos. Cela n'allait pas être simple... Lui, il ne serait pas arriver à l'ouvrir. Il y avait trop de protections... Retine, empreinte, code, cles, adn et bien d'autres. Apparements tout les systèmes de protections avaient ete installés sur ce petit coffre. Et encore, il ne pouvait voir les protections magiques.

- Comment a t'il fait...

Cette phrase ne concernait que lui même, mais il l'avait dit a haute voix. Il n'avait pas besoin d'en voir plus pour sentir que l'homme a qui ils avaient a faire etait un vrai dur surement plus fort que lui.

Dans un premier temps, il fut completement décontenancé, il n'avait jamais imaginé qu'un tel virtuose puisse respirer le même air que lui quelque part à seattle. Très vite cependant, cette gène fit place à une grande excitation. Ses yeux brillaient et son sourire était démentiel. *Quelle chance...* Quelle chance, de pouvoir se mesurer a quelqu'un d'aussi fort... *Le retrouver vite... Vite !* Le retrouver et le tuer, le tuer pour connaitre sa force et connaître le doux sentiment d'être le plus fort.
Il n'existait pas d'extase aussi puissante que celle là, c'était mieux que la cigarette, mieux que le sexe, mieux qu'Augure elle même... Chasser un homme plus fort que soit. C'était comme renaitre une seconde fois.
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas ressentit ça. Une éternité... Il avait bien fait d'accepter le contrat de D. Oui... il avait bien fait.

Il se retourna vers ses compagnons essayant de reprendre le fil de la conversation. Il avait du mal a cacher son excitation. Une excitation physique qui aurait pu être génante dans d'autre circonstance...

Augure balaya la pièce du regard et se tourna vers Goldmos.

- Bon, je vais expliquer le tout rapidement. Il y a quelques années un groupe de coureur des ombres à enfermé une A.I. dans un deck et la déposer dans ce coffre fort, espérant qu’il serait à jamais couper du monde et ne pourrais plus nuire qui que ce soit. Mais le cyberterminal à été voler, et les gens qui on fait le coup demande maintenant une rançon, sinon ils vont libérer Mizumu, qui est l’A.I., et elle va fort probablement tuer tout les gens qu’elle croise dans la matrice. C’est ca, le génocide dont je parlais… Nous devons donc retrouver le deck avant que des gens commencent à mourir… Elle avait l'air blasé de répéter cette histoire.

Elle détourna le visage vers le petit coffre, s’avança mais n’osa toucher à rien.

- Vous avez des questions? Sinon, vous pourriez peut-être regarder en astral et vérifier si quelque chose cloche…

Goldmos ne comprenait pas tout, dit à Augure:

-Et bien, je vais faire un coup de téléphone tout en regardant s'il y a un truc.

Goldmos appela Furry en même temps de regarder en astrale (Il y a quelque chose?)

Lorsque Furry répondit, Goldmos débita:

-Salut Furry, c'est ton cher meilleur employeur dans la ville... bon okay le 2 eme... 3 eme... au moins dans le top 10? Ah, tu me rassure, oui je voulais te dire de faire attention dans la matrice pour un certain temps: il y aurais une A.I. dangereuse qui pourrait être libéré et venir te tuer... Mizumu je crois... Tu vas faire des recherches et tu m'en donne des nouvelles? Et ça va me couter combien... Wow, je savais bien que j'étais dans le top 10, aller veinard prend soin de toi. Aux autres Et bien, nous avons un autre deckeur qui va faire un peu le tour de la matrice pour rechercher le plus d'information possible et ce gratuitement! Tu imagine, il ne voulait même pas installé mon pare-feu gratuitement et là il risque sa vie pour moi, à n'y rien comprendre... Donc, tu as besoin d'un mage ou de mes contacts?

- Des deux je suppose, répondit-elle. Notre mage est expert dans les sortillèges mais pour tout le reste il est très médiocre.

[En astral, tu es carrément dérouté par le nombre de trace que tu vois, on dirait un arc-en-ciel d'aura. Il y a des signatures partout, on dirait que quelqu'un a fait une fête dans la petite pièce tellement il y a de trace.]

Goldmos resta surpris, et dit:

-Pfiou, tu devrait voir ça ma grande: il y a plus de gens qui sont passé ici qu'il y en a dans ma clinique... c'est peut dire. J'exagère un peu mais bon, c'est que y'en a de l'aura ici.

Goldmos continua de rester en astrale, cherchant à identifier les traces d'auras qui restaient, c'est fou ce qu'on peut découvrir avec les auras.

(Bon, ici j'ai besoin des sentiments, si ya des magiquements actif ou pas, si ce sont des humains ou des esprits, ce genre de trucs.)