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 Zep

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ZEP
The Rippling Man
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MessageSujet: Zep   Zep Icon_minitime27/05/08, 03:30 pm

On peut pas dire que mère nature m’ait gâté…

Né le 13 septembre 2047 dans une ruelle aussi propre que la pute qui me mit au monde.
Je ne la connais pas. Je n’ai jamais vu d’elle que ces entrailles et je n’ai jamais cherché à la rencontrer. Tout ce que je sais c’est que c’est une de ces femelles usées. Trop mal en point pour pouvoir trouver des clients lambda. Elle avait donc opté pour se faire engrosser… Apparemment c’est le délire de pas mal de déchets de baiser une dinde farcie. Elle se faisait mettre en cloque trouvait quelques clients accouchait puis recommençait la manœuvre. Du coup je dois avoir de la famille un peu partout dans les quartiers miséreux de Seattle.
Moi, elle m’avait mit dans un panier et laissé dérivé le long d’une riviere. Le rapport de police disait qu’ils m’avaient retrouvé a moitié noyé quelque part entre puyallup et F.T Lewis .

Le temps passe pas vite quand on est le fils d’une pute trimballé de famille en famille. Entre quelques coups de ceinturon d’un père adoptif trop sévère on se dit qu’on serait mieux ailleurs. Et puis le temps de se remettre des blessures infligées on commence a penser a se sauver tout en savourant une compote synthétique avec une paille.

Je suis partit le jour de mes 13 ans.

La vie dans la rue… c’est pas si facile que je l’avais imaginé. Heureusement je suis quelqu’un de logique. J’ai toujours su quand m’écraser et quand la ramener, cela à du m’éviter une ou deux balles dans le bide.

J’ai survécu en volant et en me servant des plus faibles que moi. J’avais un ami, il s’appelait Jésus comme le cul béni. On faisait une bonne équipe… J’avais le cerveau, il avait les muscles. Mais un mauvais effet papillon du à un simple sachet de drogue revendu à la sauvette à un fils a papa qui fit une overdose nous mit dans une galère noire. Le père étais un ponte de la Lone Star et la drogue était marquée. Alors il mit la pression sur la baron local, qui voulut sans vraiment de raison car c’était les risques du métier, se débarrasser de l’enfant de pute qui avait vendu sa drogue à un nanti… Moi.

Quand ils sont venu me chercher, j’avais les jambes tremblantes, j’en aurais pissé dans mon froc du haut de mes 15 ballets. Pourtant depuis le début je savais à quoi m’attendre en m’engageant la dedans.

J’ai pas eu le choix… j’ai fais porté le chapeau à Jésus… J’était là, lorsqu’ils l’ont embarqué. Il savait ou il allait et pourquoi. Et pourtant il n’a rien dit, il m’a juste regardait en me faisait un clin d’œil… J’en cherche encore la signification.

Après ça, j’ai quitté l’organisation et changé de quartier. Je m’en voulais mais je savais aussi que j’avais pris la seule option qui m’avait permit de vivre encore un peu plus longtemps.

Et puis j’ai rencontré une elfe. Elle m’a tapait dans l’œil de suite… Je venais chercher du boulot. Elle fut un peu surprise de me voir arriver avec pour seul argument le fait d’avoir des couilles en acier et d’avoir trouvé sa trace par la matrice.

Son esprit semble aussi englué qu’elle n’est belle. Une fois dévastatrice, tyrannique et perverse, l’autre fois tendre, attentionnée et magnifique…

Elle m’a demandé ce que je voulais faire lors de notre première rencontre

- Je veux vivre longtemps et te faire l’amour…

Elle a pas du entendre la fin de ma phrase. Elle est venue me ceinturer et me caresser les cheveux comme si j’avais été son chat… Puis elle dit a son garde du corps

- Il me plait, je veux qu’il reste…

Depuis 6 ans je vis avec elle, elle n’a pas voulu me confier de job craignant que je ne revienne pas, comme une mère qui ne veut voir son enfant partir pour la guerre.
J’ai toujours rejeté cette affection qu’elle me portait. De là d’ou je viens on vit seul, on meurt seul, la rue me l’a apprit.

Alors pourquoi je ne suis pas partit ?
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Zep
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