Une soirée de débauche ou pas

Carter rentra dans le casino. Il avait laissait son artillerie à la maison, le systeme de secu du gates casino etait bien trop perfectionné pour que l'on puisse jouer au malin en essayant de faire passer des armes sous le manteau. Il avait pas eu d'idée précise en choississant de pousser les portes de se manege à fric. Il savait cependant, que si on se dermerdait bien au jeu on pouvait acceder a des tables interessantes. Interessantes car les mafieux aimaient bien le genre de personnes qui montrent un certain sens du jeu. Cela pouvait ouvrir les portes de certains contacts plus ou moins utiles. Et sans aller jusque là, ce soir, il avait envie de se prendre pour un flambeur.
Il composea le numero de Augure.

- C'est moi, je suis au gates casino... Ca te dit de venir gratter les cartes et les jetons avec moi ? je cherche un pigeon à plumer.

Un long silence suivit.

- Bonsoir Carter, comme je suis heureuse que tu oses prendre de ton précieux temps pour m'appeler et me donner des nouvelles après autant de temps. Naturellement que je me suis ennuyée, et oui je me suis inquiétée. Mais ne te fais pas de soucie, et de toute façons tu n'as pas l'air de t'en faire, sinon tu m’aurais appelé bien avant, je comprends que tu as un emploi du temps chargé…

Naturellement, ces paroles ne sonnait pas sincère du tout. En fait, elle s’était réellement ennuyé, mais ayant l’habitude qu’on lui porte plus d’attention, elle prenait le fait que Carter ne l’ai pas appelé avant un peu mal. Mais sa joie revint rapidement. Elle ne voulait pas gâcher les rares moments où elle pouvait voir Carter par une crise de petite femme jalouse.

- J’arrive.

Carter raccrocha.

Il se dirigea vers le comptoir et commanda un biere en attendant l'elfe.
Les femmes et leurs sentiments étriqués il avait parfois du mal à les saisir.
Il ne savait meme pas qu'elle attitude adopter, parce que quelque part si elle lui avait fait ces remarques c'est qu'il lui avait vraiment manqué inutile de le dire ca flattait son égo sur dimensionné.
Et d'un autre côté la facon autaine de lui dire les choses l'avait passablement irrité.

- Mon corp de reve t a manqué ? oooh ma pauvre puce... il te restait ta main droite pour te soulager!

C'est ce qu'il aurait du lui dire. Mais il ne l'avait pas fait, sinon elle ne serait pas venu.
Bien sur que lui aussi elle lui avait manqué. Plus qu'il ne l'aurait cru même... Et la seule chose qu'elle trouve a lui dire pour leur retrouvaille c'est ça ?! *salope*
Il se calma en vidant sa bierre.

Malgres tout, il voulait que leur soirée se passe bien. Il se leva et alla dans un des restos de l'hotel il commanda la plus belle table, le menu et la bouteille le plus cher.

Une heure de temps passa puis le téléphone de Carter sonna.

- Où es tu sale connard? Quoi que j’aurais juste à chercher la personne la plus crasseuse du coin pour te trouver, mais le casino est grand et je ne veux pas perdre de temps…

Tout en parlant, elle continuait d’avancer dans le casino. Elle portait une longue robe rouge au décolleté extrêmement plongeant, à se demander comment le tout tenait sans montrer ses seins. Ouverte à l’arrière, elle arrêtait juste sous ses fesses, montrant ses jambes et son dos était nu. Le tout orné d’un collier de rubis et d’escarpin laqué.

- Je suis au restaurant francais, je nous ai commandé une table... ma... PUCE. C'est toi qui paye ?

Son ton etait mieleux tout en contraste avec le caractere detestable d'Augure.
Il avait fait lui aussi peté le costume du dimanche. Il etait presque mal a l'aise la dedans. Costume italien... montre en or, mocassins... dans les années 90 on l'aurait prit pour un mafieux ou un macro au choix. Mais ces temps ci cela faisait fureur.

Il mit une main dans la poche de sa veste et caressa une petite boite en velour noir du bout de doigts.

- J'espère que t'as mis ta culotte ce soir, parce que vu tout le fric que tu vas perdre, tu risques de mouiller... Par contre gardes ta grande gueule ce va te servir pour bluffet les minables contre qui tu vas jouer. Mais prends pas ce ton là avec moi cela m'irrite les timpans... MA PUCE.

Sur ce il raccrocha le sourrire aux levres. Pour sur, elle lui avait manqué.

Augure passa à coté de la table de Carter sans le remarquer. Elle arrêta, hésitante, et se retourna sans cacher sa surprise. Elle lorgna Carter un moment, ouvrit la bouche comme si elle voulait dire quelque chose puis sembla laisser faire. Elle ferma son téléphone.

- Qu’est ce que…??

Elle éclata de son célèbre rire de démente, plusieurs clients dans le restaurent se retourna, curieux ou frustré qu’on les dérange ainsi. Elle se calma avant d’ajouter :

- Wow… je n’aurais jamais cru te voir attriqué comme ça un jour. Mais franchement, tu as l’air un peu ridicule dans ces vêtements pompeux, mais je dois simplement être trop habitué à te voir habiller en clochard.

Elle se pencha pour l’embrasser et prit place devant lui.

Carter ne fit pas attention à la remarque.

- Tu es magnifique...

Ce compliment sortit de la bouche de carter était... inespéré. C'est le genre de trucs qui n'arrivent jamais et quand ils se produisent on est toujours etonné... On s'attend jamais a voir debarqué un ovni au dessus de sa tête...
Il avait parlé sur le coup sans trop reflechir. Elle etait vraiment belle dans cette tenue. Elle avait ce petit quelque chose qui faisait que meme habillée comme un pute elle avait toujours cette distinction qui la faisait toujours passer pour une reine.

Ce moment de faiblesse passa.

- Comment vas le boulot ? tu t en sors toujours aussi bien j'imagine ?

Il fit un signe au garcon de table.
Celui ci disparu dans les cuisines et réapparu quelques instants plus tard. Il mit les couvers et s'eclipsa apres avoir annoncé la couleur du menu.
Salade de homard du Maine à la Parisienne en entrée, loup en croûte feuilletée sauce Choron pour le poisson, volaille de Bresse rôtie à la broche pour la viande et en dessert, une crème brûlée à la cassonade Sirio. Tout pour plaire. Mais ce qui avait beaucoup d'importance pour carter c'était le bordeaux rouge de 20 ans d'age qu'on lui proposait en pinard.

Augure replaça sa robe et joua avec un des nombreux ustensiles devant elle. Un sourire gêné apparu sur son visage lorsque Carter la complimenta.

- Oui tout vas bien, comme d’habitude… Répondit-elle avec un air distrait.

Elle plongea son regard dans celui de Carter avec intensité.

- Et toi? Tu n’as pas eu trop de problème? Parfois tu disparais si soudainement, sans donner de nouvelle. Je suis mieux placé que quiconque pour comprendre ce que demande ton travail mais…

Elle ne continua pas sa phrase. Regardant autour d’elle, elle se demanda pourquoi Carter lui avait donné rendez-vous dans un endroit aussi chic. Elle était persuadé que ce n’était pas le genre d’endroit que Carter aimait fréquenter.

- Tu aurais pu me donner rendez-vous au casse-croute du coin tu sais… Un sourire moqueur apparue sur son visage. Ca m’aurait couté moins cher.

- J'ai été appelé par un vieil ami... Il avait besoin de moi pour une affaire assez compliquée. Cela a duré plus longtemps que prévu... désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelles mais j'ai pas vraiment eu le temps de souffler. Enfin, le bon côté des choses c'est que la paye était vraiment bonne. 40000... ma plus grosse paye pour une run...

Carter avait pas vraiment l’habitude de ses endroits chics, les seules fois où il rentrait dans ce genre d’endroit c’était pour filer une proie et en général il ne consommait pas. Comme un clochard affamé, il prit un morceau de pain qui patientait dans une corbeille en oseille. Il extirpa la mie et grignota la croûte. Un vieux couple d’emmerdeur le lorgna l’air mauvais, l’air hautain. Il s’en aperçu et leur sourit la bouche pleine en leur faisant un joli doigt discret. Ils se retournèrent offusqués.

Enfin, leur entrée fut servit. Il saisit un couteau et une fourchette et piqua dans l’assiette.

- C’est marrant, mais ces derniers temps j’ai beaucoup bougé… La France… Le Mexique… C’est sympa quelques temps, mais au bout d’un moment j’ai toujours envie de revenir ici, à seattle. Je pensais pas que je serais aussi plan plan… y a quelques temps j’étais pas comme ça. Mais maintenant, depuis que je te connais… c’est différent…

Il laissa sa phrase en suspend volontairement. Il avait une petite surprise pour Augure. Mais avant de la lui montrer il voulait la mettre la plus mal à l’aise possible.

- Je crois que je t’aime, que je t’aime vraiment.

Augure en échappa sa fourchette. Elle baissa les yeux, visiblement embarrassé et resta ainsi un moment avant de relever la tête pour regarder Carter, mais elle fuyait son regard. Après un lourd silence qui semblait interminable, elle afficha son "masque de fixer", une expression facial froide et sérieuse qu’elle employait souvent pour que ses interlocuteurs ne puissent pas deviner ses émotions.

- Pourquoi?

Elle recommença à picorer son assiette.

- Je veux dire... L’amour est une faiblesse qui n’a pas sa place dans le monde où nous vivons. Je suis loin d’être apprécier par tout mes paires et dit toi qu’être lié à moi ne te protégeras pas et ne te donneras aucun avantage dans ton métier. Demande-toi plutôt si cela ne te donne pas plus de valeur mort que vivant. Tu n’as aucun intérêt à t’embarquer dans ce genre de situation…

Elle cherchait une raison professionnelle pour laquelle Carter osait lui dire quelque chose de la sorte, comme si c’était une magouille pour y gagner quelque chose. Jamais elle n’avait envisagé qu’un homme puisse l’aimer pour autre chose que son statu, son métier, ou son argent. Mal à l’aise, elle ne faisait que promener sa fourchette dans son assiette en jouant avec la nourriture sans rien avaler. Son cœur battait la chamade, mais elle espérait que Carter ne se rendrait pas compte de sa nervosité.

malheuresement, Carter s'en rendait compte, que trop bien même. Il jubilait interieurement.

On vint leur servir le reste des plats. Tout était bon, excellent meme. Ils passaient de la musique romantique sur un air d'accordeon. Tout etait fait pour que les quidams se sentent à l'aise dans un cadre magnifique.

Il prit la bouteille et remplit le verre d'augure avant le sien.

- Pourquoi... Pourquoi pas... Je ne me pose pas ce genre de question. Si ca doit mal finir, ca finira mal. Pour l'instant, on peut pas dire que ce soit l'horreur... Meme si parfois on est pres de ce foutre sur la gueule j'admet. Enfin, je me suis dit que peut etre qu'on pourrait passer à la vitesse superieure toi et moi...

Le serveur vint debarasser la table. Carter d'une main attrapa le verre de vin qu'il porta à sa bouche. De l'autre, il fouilla dans sa poche.

Augure lui jeta un drôle de regard. Elle se demandait si elle devait rire de la situation ou s’en inquiéter. Malheureusement, elle n’arrivait pas, comme lui, à ne pas trop se poser de question. Cette situation la rendait de plus en plus mal à l’aise. Avec un petit rire, elle demanda :

- La vitesse supérieure? Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire de plus! Surtout que maintenant, tu tes ridiculisé en me balançant un petit discours à l’eau de rose comme tout ces couples qui nous entoures.

Elle fit un mouvement circulaire de la main, désignant les autres clients autour d’eux.

- Tu veux vraiment qu’on ressemble à ça? Non, plutôt, tu crois que ca nous est possible? Nous ne vivons pas dans le même monde que ces abrutis, et je dois t’avouer que j’en suis heureuse. Nous avons fait des choix dans notre vie qui nous à amener dans les ombres, et nous ne pourrons jamais vivre heureux. Du moins, pas du genre de bonheur que tu recherches.

Carter souria

- Et qui te dit qu'on ne peut faire les deux... Moi j'ai envie de tenter le coup...

Il sortit une boite en velour noir de sa poche.

Il se redressa et alla pres d'Augure. Il mit un genou à terre les clients le regarderent faire et anticipèrent ce qui allé ce passer. Y en a meme certains qui commencerent à applaudir avant que quoi ce soit ne ce soit passé.

- Je suis pas doué pour les discours. Tout ce que j'ai a te dire, c'est que la vie d'une ombre est courte. Et y a quelques temps je me suis dit que vu que notre passage sur cette terre etait limitée, autant vivre l'experience totalement. Et je me suis mis a penser à toi, j'étais loin, trop loin. Tout les jours je pensais a toi, essayant de savoir ce que tu pouvais bien faire, essayant de me rapeller le gout de ta peau... Augure, je t'aime, je sais que ca va etre dur, je sais qu'on risque de déchanter. Mais j'ai envie de tenter le coup avec toi. J'ai envie de t'appartenir et que tu m'appartiennes... est ce que tu veux m'épouser ?

Carter entrouvrit la petite boite, pas assez pour qu'elle puisse voir ce qu'il y avait à l'interieur. Il attendait de voir la réaction d'Augure, de voir comment elle réagirait devant la trentaine de gros porcs qui les observaient la larme à l'oeil.

Un sourire embarrassé apparu sur son visage, elle tenta de le rendre plus joyeux, mais n’y parvint pas. Elle se pencha un peu et chuchota très bas en continuant de sourire :

- Je vais tellement, mais tellement, te tuer…

Elle balaya la pièce rapidement du regard, espérant qu’il n’y aurait pas de ses connaissances de présente. Puis, décidant que ca ne servait à rien de vouloir bien paraître, elle éclata de rire, mais d’un rire méchant et cruel, comme on en entend dans les dessins animés lorsque les méchants éclate de rire en pensant à la destruction des héros. Puis elle redevint sérieuse et parla pour ne pas se faire entendre des gens autour :

- Carter… pourquoi me mettre dans une situation aussi embarrassante, tu ne pouvais pas te contenter de me baiser comme un sauvage? Arrête ton petit numéro, assied toi et tiens toi tranquille un peu. Tu me crois aussi idiote? Tu crois que je vais croire se beau discours enflammé? Allons mon minet… Je t’aime bien, et je ne veux pas te faire vivre la honte de ta vie, alors je vais accepter cette minable bague ou peut importe ce que tu cache dans ce boitier pour ne pas te ridiculiser devant autant de gens, mais ensuite promet moi que tu ne recommenceras pas de pareil sottise.

Carter souria et alla se rassoir content de lui.
Il fit glisser la boite jusqu'a Augure. Dedans, il y avais un bracelet mexicain, en cuir noir, en pierre d'obsidienne noire mate et de l'onyx blanc. Ce n'était pas une bague de fiancaille biensur, juste un souvenir. Mais la simplicité de ce bijoux le rendait vraiment beau.

- T'inquietes pas, j'ai pas encore envie que tu me passes la corde au coup. Par contre, te baiser sauvagement, si c'est toujours d'actualité ce soir je serais surement volontaire.

le garcon amena les desserts
Carter ajouta sur un ton moqueur.

- Si je l'avais fais serieusement, je suis sur que t'aurais craqué.

Augure souri en prenant le bracelet, elle le mit autour de son poignet.

- Je le savais que tu ne pensais pas une seule seconde ce que tu me disais…

Elle tenta de cacher sa déception. Bien sur, elle aurait préféré que tout cela ne soit pas sincère, mais son cœur, qui palpitait encore dans sa poitrine, pleurait en espérant que toute ces belles paroles soit vrai. Elle regarda le bracelet un instant puis se décida à manger.

- Tu crois vraiment que j’aurais accepté de me marier, avec toi qui plus est?

Riant de nouveau, elle se calma et prit un peu de vin, espérant que l’alcool calmerait sa nervosité.

- J'en suis persuader... Je crois que si les conditions avaient été adéquate, tu m'aurais dis oui.

Carter avait dit sa entre deux cuillerées de sa creme brulée. Il ne se moquait meme pas, cela faisait maintenant 4 mois qu'il la connaissait. Et derriere le masque de la femme tyranique et démente qu'elle affichait tout les jours il avait apris à déceler ces moments où la barriere s'éffritait et ou elle laissait apparaitre une autre personnalité, plus romantique, plus timide aussi.
Il était intimement convaincu qu'il avait eu affaire à cette femme là ce soir, il aurait été près à miser tout son tapis sur ce coup là.

il commanda deux cafés et s'alluma une clope.

- Toujours allergique à reprendre du service sur le terrain au fait ?

Augure ne voulait pas changer de sujet aussi rapidement alors que Carter se moquait d’elle.

- Mais mon petit, si j’aurais craqué… j’aurais, justement, craqué ici et maintenant. Ne te fait pas d’illusion, mon pauvre minet!

Elle le fixa avec un regard froid et cruel, pour une raison qu’elle ignorait, elle avait plus que jamais envie de tuer Carter, de lui mettre une balle dans la gueule et de le voir saigner. Elle ne s’était jamais sentie ainsi. Habituellement, elle avait toujours le contrôle sur ses émotions, mais Carter la rendait faible. Sentant qu’elle craquerait pour de bon, une chose qui ne lui était jamais arrivé, elle opta pour la solution la plus lâche mais la plus facile, fuir. Elle se leva.

- Je suis désolé, mais j’ai beaucoup de travail ce soir. Alors bonne soirée. Finit-elle par dire très sérieusement.

Elle se dirigea vers la sortie, la tête basse, les poings serré à s’en blanchir les jointures.

Carter ne s'attendait pas à ça. Et il n'aima pas ce qu'il vit. Alors c'était tout, elle était destabilisée, il y avait un intru dans sa bulle alors elle prenait la fuite...

il bondissa de son siege et la rattrapa il lui aggripa le bras et la fit pivoter sur elle meme.

- A quoi tu joues ? Si quelque chose ne vas pas tu dois me le dire! ne prend pas la fuite comme une sous merde! Tu es Nienna Tuniviel! te voir agir comme ça... la femme que j'aime si elle à quelque chose de mauvais à me dire pour ne pas perdre la face elle me le dit avec un sourrire sadique!

Carter s'embrouillait un peu, ce genre de scene leur était deja arrivé et cela avait mal finit. Il se demandait encore plus ou moins d'ou c'était partit. Il se demandait encore quel etait le mot de trop.

Il essaya de s'appeser, de ne pas trop faire de vague.

- Assieds toi qu'on en discute au moins... Pourquoi tu agis comme ca, des que je te provoque?

*Putain de merde me voila devenu un putain de psychologue et apres je me mets un balais dans le cul et je vire pédale.*

Augure le regarda, impassible.

- Je n’ai rien à te dire, j’ai du travail à faire…

Elle se dégagea puis se retourna vers la sortie.

- Et comme tu dis, je suis Nienna Tuniviel, mais pour ne pas perdre la face, cette fois ci, je préfère me taire. Laisse-moi partir et va te baiser une pute. Dans les ombres, ce sont les seule femmes que tu peux te permettre de fréquenter si tu ne veux pas avoir le cœur brisé.

Carter avait le sang qui commencait a bouillir dans ses vaines. Elle le traitait comme s'il n'était rien pour elle, comme si elle pouvait le jeter d'un simple regard.
Il ne supportait pas ça. D'une part parce qu'il n'aimait pas se faire traiter comme un chien, d'autre part parce qu'il ne voulait pas ne rien representer pour elle.
Il se precipita à nouveau vers elle et l'empecha de passer.

- Ne me dis surtout pas d'aller me faire une pute! petite conne! tu me parles comme ça... A MOI !!!!!

il lui empoigna les poigners et sans s'en rendre compte il commenca à serrer suffisement fort pour qu'elle ressente une vive douleur.

- Ne me fais pas ce coup là à chaque fois que tu as peur et que tu fuis tes propres sentiments sous un putain de pretexte de te preserver! les gens comme toi... devraient apprendre à se taire! Moi je vais te dire ce qu'il en ai! connasse!
Etre avec moi t'en creve d'envie! parce que depuis le temps que t'as plus personne à aimer et a proteger! tu creves de solitude! tu t es enfermée dans un bordel parce que t'as peur de reprendre les runs et de voir tes camarades se faire tuer ! toi tu preferes rester assise dans ton putain de bureau et apprendre le nom des morts par telephones! tu fais partie de ces laches qui n'ont plus confiance en eux! Tu t es amusée avec moi en pensant que tu pourrais me jetter quand tu voulais! Mais pauvre fille je sais que tu m'aimes! mais ca t es trop conne pour l'admettre!

Augure tenta de se déprendre, car elle avait vraiment mal. Elle regarda autour, quelques personnes avaient remarqué la scène, et les regardait avec embarras et quelques hommes semblaient furieux qu’un type ose traiter de la sorte une femme aussi belle qu’elle. Elle riva son regard dans celui de Carter, jamais elle n’avait eu l’air aussi cruel. Elle éclata de rire comme si la scène était banal et un peu amusante.

- Pour qui est ce que tu te prends? Regarde-moi! Je suis une des femmes les plus belle de ce monde, crois-tu vraiment que j’aurais osé poser mon regard sur toi pour autre chose que m’amuser un peu à tes dépends? Regarde-toi maintenant, tu n’es qu’un petit coureur des ombres minables, probablement que d’ici quelques jours, ou quelques semaines, si tu es chanceux, on va retrouver ton corps troué de balle dans un caniveaux car ton ennemi auras été plus fort et malin que toi. Tu crois vraiment qu’une femme comme moi trainerait avec un petit minet comme toi pour autre chose que du divertissement?

Elle ne croyait pas un mot de ce qu’elle disait, et elle avait le cœur détruit. Mais elle devait rester forte, sa tristesse du moment ne serait rien à comparer de celle qu’elle aurait si elle devait apprendre que Carter était mort. Et les paroles qu’il lui avait dit, leur véracité la faisait atrocement souffrir, mais son "masque de fixer" cachait toute ses émotions. Toute sa volonté était employée à ne pas craquer, elle ne devait surtout pas craquer maintenant.

Carter la lacha. Il se dirigea vers la table, prit sa veste et l'enfila, sortit un credit tube et le jeta dans la corbeille en osier. Il quitta la salle, quand il passa devant augure, il ne la regarda pas. Il lui souffle lentement avant de disparaitre de sa vue

- Finalement tu as ce que tu voulais, je laisse tomber. Je me tire et tu me reverras pas. L'histoire est finit, je te souhaite bonne chance.

Carter etait encore trop enervé pour savoir vraiment ce qu'il disait. A un moment il s'était dit de lui mettre la tete au carré. Mais au fond, le probleme d'Augure, ce n'était pas lui qui le corrigerai. Ca n'aurait servit a rien.
Il savait aussi qu'il allait probablement regretter ca, Il ne l'avait jamais considéré comme le coup d'un soir, elle etait beaucoup plus pour lui. Mais Il ne pouvait pas vivre avec une femme si instable il n'était pas à la hauteur et cela l'enragait.

Augure resta planté au milieu du restaurent quelques minutes, elle tremblait de tout ses membres. Lorsque des larmes commença à couler sur ses joues, elle se précipita vers la sortie et grogna pour qu’on lui ramène sa voiture. Elle prit une grande inspiration, tentant de se calmer. Elle regarda au alentour, espérant voir Carter, mais elle n’y comptait pas. En fait, dans sa tête, plus rien ne comptait. Elle aurait cru se sentir libre et soulager en renvoyant Carter, mais elle se sentait encore plus lourde et triste que jamais. Lorsque sa voiture arriva enfin, elle entra dedans et écouta le moteur ronronner. Elle appuya sur l’accélérateur mais arrêta sa voiture un peu plus loin, dans le stationnement, et elle décida de craquer. Elle cria comme une folle, laissa ses larmes couler à flot et s’alluma une cigarette. Décidément, elle avait vraiment envie de tuer quelqu’un et décida qu’accepter un petit travail de meurtre, même si cela faisait des années qu’elle n’avait pas couru les ombres, lui ferait un bien fou.

- Oui, le prochain enfoiré de Johnson qui m’appelle pour avoir des shadowrunner, je vais lui dire que ca va me faire un plaisir de faire le travail moi-même. Se promit-elle.