La déchéance!

Augure se plaça derrière Carter comme si elle voulait se cacher, elle posa une main sur son épaule et, sur la pointe des pieds, jeta un coup d’œil à la petite maison.

- Oh comme c’est… bucolique!

Lança-t-elle sur un ton sarcastique. Elle balaya les alentours du regard. C’était quand même jolie, le décor était paisible, ca sentait bon la nature, un spectacle très différent de la métroplexe. N’ayant pas touché à son repas du restaurent, elle mourrait de faim.

- J’espère qu’il a de la nourriture ton bonhomme. En plus il doit chasser et pouvoir nous donner de la viande fraîche.

Elle posa sa main sur sa sacoche, elle n’avait rien oublié dans la voiture, heureusement, car elle n’avait pas grand-chose. Son téléphone sonna de nouveau.

- Tu vas voir, c’est palpitant passer ses journées avec un fixer.

Lui dit-elle en souriant, toujours avec un air sarcastique. Elle répondit en reculant un peu sur le chemin. Après cinq minutes, elle raccrocha et composa rapidement un numéro. Elle s’informait pour l’achat d’une arme. Après quelques minutes de négociation qui visiblement avait finit en sa faveur, elle rappela la première personne qui l’avait appelé.

- Attendez un instant je vous pris, j’ai un appelle sur l’autre ligne.

Toujours aussi charmante, elle écouta un Johnson lui demander une équipe de mercenaire, la conversation dura à peine trois minutes. Elle revint sur la première ligne et informa son client qu’elle pourrait avoir ce qu’il cherchait dans une semaine. Elle ferma enfin son téléphone. Ennuyer de manipuler le téléphone portable, elle fouilla un moment dans son sac et en sortie un petit écouteur d'où sortait une petite tige qui s'approchait un peu de sa bouche, qu’elle installa dans son oreille gauche, et brancha le fil qui pendait dans son datajack à l’arrière de son oreille.

Un homme dont le bruit des pas étaient trops faible pour que même Augure puisse l'entendre venir, les surpris par derriere.

Lorsqu'ils se retournèrent il virent surtout un gros ours campé sur ses deux pattes l'air menacant. L'instant d'après, le temps qu'ils clignent des yeux, l'ours avait disparu et avait laissé place a un vieil indien qui affichait un sourrire énigmatique.

- Tu en as mis du temps! je me demandais ce que tu fabriquais! je t ai connu plus ponctuel Louis Carter Kellerman...

Il passa devant lui sans même un regard. Il s'arreta au niveau de Augure. Il la détailla d'un regard malsain. Ses yeux s'arretaient sur la poitrine généreuse de l'elfe puis remontait le long de son cou jusqu'a son visage et redescendaient aussitôt vers ses hanches pour finalement se fixer définitivement sur ses seins. Le vieil homme afficha un sourrire pervers se courba tout en attrapant la main de celle ci.

- Magnifique créature! mon petit fils n'est pas si inutile que cela finalement! il me ramène une déesse de beauté dans mon humble demeure... Soyez la bienvenue chez moi. Ce qui est a moi est a vous et ce qui est a vous est a moi... Ah ah ah Ah !

Il embrassa ses mains, les relacha et partit vers son habitation.

- Carter! tu es en retard! Les esprits ne sont peut être meme plus là pour te parler! tu crois peut être que la toute puissance de ce monde va t'attendre pour la cérémonie des morts! Pauvre crétin! j'aurais peut être du te laisser là ou je t ai trouvé!

Il réapparu avec un sac sur le dos.

- Dépechons nous! Aujourd'hui est un bon jour pour remercier les esprits! AH AH AH AH !

Il disparu dans la végétation. Il les guida a travers la fôret une heure plus tard, il arrivere devant l'entrée d'une grotte flanquée dans le flanc de la montagne. Il penetra à l'interieur

- Dame Elfe! Si vous avez peur du noir! prenez donc moi la main! je serais quoi en faire! ah ah ah ah!

Au fond de la grotte, un espace avait été aménagé. Il était juste assez grand pour que trois ou quattre personne puissent s'y assoir. Au milieu, une ronde de pierre dans laquelle le vieil homme mit des morceaux de bois sec ainsi que des fleurs et des feuilles seches. Il se mit debout.

- Prenez place autour du feu, que l'on puisse fumer et appelez les esprits... Dame elfe, mettez vous donc a cote de moi. La soirée va étre longue et votre esprit risque de partir se ballader. Il ne faudrait pas que mon petit fils en profite pour vous importuner si vous voyez ce que je veux dire!

Il disait cela, mais ses yeux fixaient toujours les seins d'augure. Pas une fois, il n'avait regardé Carter...

Augure sursauta lorsque le vieil indien sortie de nulle part. Elle lui jeta un regard mauvais en voyant que son regard s’attardait un peu trop sur son décolleter mais elle le trouvait amusant. Il avait l’air d’un vieux sénile. Elle le suivit avec Carter dans la forêt. Lorsqu’ils arrivèrent et que l’homme parla d’esprit qui allait se balader, elle lança un regard interrogateur à Carter.

- Tu ne m’avais pas dit ça petit enfoiré…

Elle prit place au coté de Carter, prenant bien soin de se placer hors de porter du vieux pervers.

- Je n’ai jamais pris de drogue, et je n’ai pas l’intention de commencer aujourd’hui pour aller saluer des esprits que je ne connais même pas…

Elle ignorait si le vieux plaisantait, mais elle n’aimait pas cette histoire. Elle s'approcha d'aventage de Carter.

- Sotes! tu oses comparer mon art à des mixtures préparées par des aveugles! Vois seulement la moitié de ce que je vois et peut être comprendra tu quels sont mes dons!

Il la dévisagea l'espace d'une seconde. Fixant son regard inquisiteur sur elle, avec des pupilles qui n'étaient pas humaine. Il ferma les yeux et parla à carter

- Tu oses amener une femme dans mon sanctuaire! je ne peux rien pour elle! qu'elle disparaisse de ma vue!

lorsqu'il ouvrit les yeux de nouveau, son regard était redevenu normal.
Il se détourna d'eux. décrocha un baton de sa ceinture et entreprit de tracer une incantation en langue indienne dans le sable autour d'eux.
Lorsqu'il eu finit, il s'assit près du feu qu'il entreprit d'allumer.

Il murmura deux mots seulement et le foyer de branche, de fleur et de feuille s'embrasa.

Augure n’allait certainement pas laisser un vieux sénile lui parler de cette façons, mais d’un autre côté, elle s’avait que Carter aimait ce détritus de chair flétrie. Employant tout son charme naturel, elle afficha son plus beau sourire et regarda l’homme dans les yeux.

- Allons mon brave, je ne suis pas ici pour corrompre votre âme et souiller votre sanctuaire. Voyez en ma sottise la simple innocence de l’incompréhension. Vous ne pouvez me blâmer de ne pas comprendre quelque chose que je n’ai jamais eu la chance de connaître. J’aimerais sincèrement que votre sagesse m’éclaire sur vos talents ancestraux. Mais si ma présence dérange réellement votre réunion, je me retirerai avec respect.

Sincèrement était un grand mot, mais si elle ne voulait pas créer de dispute elle devait bien se montrer charmante et convaincante.

Augure prit place autour du feu sans grande conviction. Elle regarda un instant les autres faire et imita leurs gestes, en se s'entend profondément ridicule. Elle fut surprise en remarquant que le feu ne la brulait pas. Soudainement amusé, elle se laissa aller dans ce rituel étrange.

Le vieil indien pour toutes réponses se contenta de renifler, l'air désaprobateur.

Il ferma les yeux et commenca par chantonner dans un dialecte oublié. Son visage prit peu à peu l'apparence de celui d'un ours.

Le feu, changea de couleur. Cette fois ci, ils purent sentir que la chaleur s'intensifiait. Peu à peu, les pierres absorbaient la chaleur. L'air devenait plus rare et brulant.

L'indien suait à grosse perle. Il présenta devant le brasier un morceau de bois taillé sous forme de totem ours. Il le lanca à l'interieur, celui ci prit feu d'un coup. quelques secondes plus tard, il n'en restait rien.

- Maintenant, nous pouvons y aller...

Le vieil homme relacha ses muscles, quelques secondes plus tard, il semblait dormir.

Carter se débarassa de sa veste et de sa chemise. Sur son torse, on pouvait admirer toutes les blessures qu'il avait subit au cours de ses runs. Le corp moite, il se laissa tomber contre la parois tiede de la grotte.
Il regarda Augure. Et lui annonca en souriant

- Ce que tu vas voir, je crois bien que ça peut te plaire. Ne te fais pas de soucis, le monde où tu vas, à moins que tu m'y invites, personne ne peux t y suivre.

il jouait avec ses muscles.

- Cette cérémonie te permet de voyager dans ton subconscien. Elle peut t'apprendre qu'elle est ton totem par exemple. Bien sur, tu ne communiqueras pas avec lui. On est pas mage ou chamane... Tu peux aussi parler avec les esprits et leur demander conseil...

- Pour être bien franche avec toi, je n’ai pas particulièrement envie d’aller saluer mes démons intérieurs. Je crois que je vais vous laisser planer seul.

Elle se renfrogna, alla s’asseoir à l’écart du feu et s’alluma une cigarette avec un regard sombre. Elle avait eu tellement de difficulté à cacher et oublier qui elle était. Elle ne laisserait pas ses rituels étranges lui rappeler qu’elle était une parricide, une femme cruelle et sans cœur. Son totem? Elle ne devait pas en avoir, le fond de son esprit devait être envahis d’un néant sombre et opaque, qu’elle avait elle-même créé pour oublier son passé. Saluer des esprits? Probablement qu’ils voudraient tous la tuer et la hanté, pour ce qu’elle avait fait. Elle balaya la grotte du regard, et se retourna vers la forêt. Même le spectacle bucolique de la forêt ne semblait plus la charmer, elle voulait retourner chez elle, boire une caisse de bière, organiser des combines et tuer. Elle lança un regard discret en direction de Carter en se demandant pourquoi elle l’avait suivit dans ce trou perdu. Elle avait envie qu’il la prenne dans ses bras et l’embrasse. Embarrassé par cette pensé, furieuse de ressentir ce genre de sentiment, elle se leva et quitta la grotte.

- Je vais me balader un peu pendant que vous faites vos trucs.

Elle se dirigea plus loin et composa mentalement un numéro afin que son data jack achemine l’ordre à son téléphone qu’elle avait posé dans son oreille. Et entreprit de travailler un peu, pour se calmer.

Carter la regarda partir, une partie de lui voulait la rejoindre. Mais l'autre savait qu'il n'avait pas le choix et qu'il fallait qu'il reste là. Il ferma les yeux.

Deux heures passèrent ainsi. Les deux hommes restaient immobile au milieu de la fumée et de la chaleur. Quand il ouvrit les yeux, Il avait les yeux rouge de fatigue.

Il avait vu tout ce pourquoi il était venu. Il était temps de partir. Il se leva dit adieu au vieil indien et partit rejoindre Augure. Il ne lui demanda pas pourquoi elle etait partie... A vrai dire, il s'en foutait royalement.

Elle était au téléphone apparement. Cela ne l'empecha pas de l'entourer de ses bras et de lui mordiller le coup puis les oreilles.

- Tu veux rentrer de suite ? ou tu veux rester ici cette nuit ?

Il esperait qu'elle opterait pour la seconde option. Meme s'il savait, qu'elle n'était pas dans son élément et qu'elle voudrait tres certainement rentrer chez elle.

Lui, la campagne lui rappellait de bon souvenirs... c'était ici, qu'il avait apris la chasse. Et c'etait là d'ou il venait, finalement c'était tout ce qui lui restait. C'était peu etre le seul endroit au monde ou Carter avait un comportement normal et humain.
Il lui murmura à l'oreille trop bas pour que son client puisse comprendre distinctement.

- En tout cas, j'ai bien envie de te faire l'amour dans l'herbe...

Mais Carter n'avait jamais eu de tact...

- T'es tellement bandante que j'en ai le collosse qui pleurerait presque tout seul...

Augure le regarda avec un air agacé. Elle s’éloigna pour finir son appelle puis revint vers Carter.

- J’ai des choses à faire… je dois retourner à Seattle. Mais si tu veux rester ici, rien ne t’en empêche, si tu peux me donner les coordonnés d’une position plus dégagé, comme une clairière, j’appellerai George pour qu’il m’envoi mon hélicoptère. Sinon, tu peux me déposer sur l’autoroute?

Elle ne voulait pas paraître méchante, mais maintenant qu’elle avait repensé à son passé, elle se sentait à la fois irrité et triste. Elle se força à lui sourire, elle déposa un baiser humide sur sont nez et le serra contre ses seins. Puis elle se détacha de lui, non sans difficulté, et repris un air sombre.

- Désolé, je ne veux pas gâcher ta soirée, mais j’ai du travail à finir…

- J'ai fini la mienne... Je n'ai plus rien à faire ici.

Carter se laissa faire. Lorsqu'elle vint se serrer contre lui.

Il sentit qu'elle se forcait... Il detestait ça, lorsqu'elle mettait son masque de runner quand il était avec elle. Son sang recommencait à bouillir, mais il se contint de ne pas lui repondre mauvais.

- T'as tes vices ou quoi ? Qu'est ce que t'as ? depuis que t as pas voulu participer au rite parce que t'avais peur de ta propre conscience... Tu tires une tronches de macaque auquel on aurait sigouillé la viande!

Il en avait ras le cul de toujours devoir jouer le chétif pour ne pas passer pour ce qu'il était. Les problèmes fondementaux de Augure commencait serieusement a lui ronger le bide. Il ne les comprenait pas et ne les comprendrait jamais car de toute facon elle ne lui en parlerai jamais clairement! Alors devoir gerer ses sautes d'humeur tres peu pour lui.

- Enfin merde! sors un peu de ton cocon! bordel! Sinon quand tu ouvriras les yeux une derniere fois au moment de ta mort, tout ce que tu verras c'est que personne ne se pemchera au dessus de toi !

Il se demandait s'il y allait un peu fort ou pas. Mais lui, ce qu'il aimait c'était l'Augure des grands jours. Celle qui pouvait te faire sentir en quelques phrases que si elle voulait elle pouvait t'écraser les couilles entre un étaut à n'importe quel moment.

Augure le foudroya du regard, elle s’éloigna encore de quelque pas et le fixa avec un air hautain, comme s’il n’était qu’un petit gamin qui était trop jeune pour comprendre.

- Et toi? Tu es doux et ensuite tu me fais tes petites crises d’adolescent! On dirait une femme enceinte, tu changes d’humeur continuellement, et je ne m’en suis jamais plaint!

Elle avança vers lui et posa son index sur la poitrine de Carter, le pointant avec un regard inquisiteur.

- Qu’est ce que tu veux? Je n’ai pas le droit de ne pas avoir envie de sourire? Pour qui te prend tu? Tu crois que personne ne viendra pleurer ma mort? HAHAHA! C’est toi qui va mourir seul entre nous deux mon cher. Seul, pitoyablement, sans aucune gloire ni mérite. Tu vas mourir dans ta merde, dans ton sang et dans ta misère. Et personne ne viendra te pleurer, si tu es chanceux, quelques un vont venir cracher sur ta tombe!

Elle se retourna et fouilla dans son sac à main. Heureusement, elle avait toujours sur elle son gps pda. Elle l’ouvrit pour regarder où elle était en s’éloignant de Carter.

- J’aurais du te tuer dès que tu es venu m’offrir du champagne au Red Ribbons…

Elle ne s’était même pas retourner pour dire cette dernière phrase. Elle détestait être aussi en colère, et elle détestait encore plus laisser libre cour à sa rage et l’exprimer ainsi. Mais elle était triste à cause des anciens souvenirs qui lui était revenue dans la tête, angoisser car sa phobie commençait a la rendre nerveuse, et irrité car Carter ne se gênait pas pour lui parler avec aussi peu de respect. En fait, c’est une chose qu’elle appréciait beaucoup chez lui, mais ce soir, elle ne pouvait le tolérer.

Carter n'était pas du tout touché par tout ce qu'elle avait dit. Cela faisait longtemps qu'il savait qu'il creverait comme un chien et de toute facon vivre comme un chien lui allait tres bien.

Il se retourna a son tour et disparu dans l'épaisse forêt. Il avait eu envie de la retenir, de lui dire qu'il l'aimait et qu'il voulait la ramener. Mais cette fois, il ne le pouvait pas. Avec tout ce qu'elle venait de lui dire. Il avait peut que sa premiere
réaction soit de lui mettre une branlée...

Il ne put s'empecher cependant de sourire au fond de lui. Car, c'était quand elle lui montait à la tête comme ça qu'il avait envie de se la faire. Cette excitation qu'il ressentait, l'humiliation était minime comparé à la beauté furax qu'il avait en face de lui. Il était comme fasciné.

Augure... décidement il l'avait dans la peau.

Augure chercha sur son GPS une clairière non loin. Elle remarqua alors qu’elle n’avait que la carte de Seattle d’installer dans sont appareil. Enragé, elle se retourna pour voir si Carter était encore dans les parages, mais il avait disparue dans la forêt.

- Ah merde! Je suis perdue dans une putain de forêt à des kilomètres de chez moi!

Grâce à sa mémoire exceptionnel et à sa vision nocturne, elle essaya de retrouver des repaires visuels pour se rendre jusqu’à la voiture de Carter. Se n’était pas vraiment facile, car tout se ressemblait ici. Elle erra ainsi pendant une bonne heure. Elle arriva enfin sur un sentier, mais ignorait où il menait et dans quelle direction elle devait aller. Son orgueil l’avait empêcher de le faire, mais elle du passer outre, car elle était maintenant réellement perdue. Elle composa le numéro de Carter rapidement.

- Carter? C’est moi… je suis perdue! Hahaha! Viens me chercher immédiatement!

Finit-elle par dire après quelque seconde de silence embarrassé. Mais sont rire avait d’avantage une note de folie que d’embarras. Elle trouvait la situation très humiliante mais il y avait quelque chose d’amusant en même temps. La nuit était fraîche et un vent glacial vint caresser sa peau. Elle avait laissé son manteau dans la voiture, et se retrouvait en t-shirt et en minijupe dans la nature sauvage. Il ne manque plus qu’un maniaque à la tronçonneuse pour ajouter un cachet théâtral à la scène, pensa-t-elle. Elle prit place sur le bord de la route, la dos appuyé sur un arbre. Elle frissonnait, et elle avait vraiment très faim. À un point tel qu’elle se croyait prête à manger crue le prochain écureuil qu’elle croiserait.

Carter était revenu dire finalement adieu à l'indien. Celui-ci lui avait demandé à propos d'Augure " C'est qui ?". Il avait tourné les talons sans même répondre.
Il était redescendu à la clairiere et avait reprit la route avec le van.

Quand son téléphone vibra, il fut surprit d'entendre la voix de l'elfe... Il ne lui avait pas donné son numéro.

- qu'est ce que tu vois près de toi ?

A peine avait il finit sa phrase qu'au détour d'un virage, La silhouette de Augure découpée par la lumière des phares aparraissait dans son champ de vision.
Il se gara près d'elle sans éteindre le moteur. Il baissa la vitre passagée.

- Montes...

Seul le bruit mécanique de la voiture venait parasiter le calme béant de cette niut noire.
Au dernier moment, il vérouilla les portières pour ne pas la laisser entrer. Un sourire sadique s'afficha sur sa figure.

- En fait non... Pour arriver au seul endroit pratiquable pour un hélico ou tout autre planeur, il te faut descendre cette route pendant au moins 2 heures. Puisqu'en voiture, il faut une heure... Et si tu veux que je t'aide, va falloir te la jouer humble!

- Va te faire foutre.

Elle prononça ces paroles avec un calme maîtrisé. Elle afficha un beau sourire avant de sortir un de ses fusils et de le braquer sur la tête de Carter.

- Tu vas me ramener chez moi, minet. Sinon, crois moi, tu serais mieux de me tuer ici même car une fois de retour à Seattle, ta vie deviendra un réel enfer.

Elle souriait tendrement, comme si elle parlait avec amour et alla même jusqu’à caresser la joue de Carter.

Carter souriait. Il lui attrapa la main et la baisa à la maniere d'autre fois.

- Et bien, tu sais parler aux hommes toi...

Il ouvrit les portes et attendit qu'elle monte. Puis il reprit la route. Son corp avait encore des frissons. Il n'aurait su dire, si c'était d'excitation ou de peur... Mais c'était plutot étrange que cela lui arrive. Car il savait controler les battements de son coeur et dans n'importe quelles situations, il arrivait à controler son corp.

Le paysage défilait à une allure folle. Descendant la piste, plus vite que la normale, il voulait vite rentrer.

- Toujours partante pour me donner le job concernant ce Mario ? J'ai besoin d'action ce matin...

Il était maintenant 3 heures du mat. Si tout ce passait bien à 7 heures ils seraient à Seattle, à 7h30, il casserait la tête du mec avec qui Augure voulait traiter. Puis vers 8h, 8h30 il se prendrait deux heures pour roupiller dans les bras de l'Elfe. Mis à part la derniere possibilité, le reste était faisable. C'était parfait pour commencer une bonne journée.

- Tu veux que je lui casse seulement la gueule... Mais est ce que je dois y aller avec seulement mes poings ? ou puis je utilisé quelque chose de plus coupant ?

Carter était avant tout un assassin. Autant dire, qu'il n'avait pas l'habitude de laisser quelqu'un en vie après son passage. Peut être que c'était un peu gore. Mais c'était un tres bon moyen pour ne pas avoir de mauvaise surprise d'un type revanchard qui aurait pris sa raclée.

- Le couteau, est un moyen utile pour laisser des marques à vie... Du genre qui feront, qu'il ne te posera plus jamais problèmes. Et que même les jours, où il s'en sentirait capable, il lui suffirait de se regardait dans la glace pour perdre tout courage...

Augure ne jeta pas un seul regard à Carter de tout le voyage. Elle était à la fois embarrassée et furieuse. Elle osa un bref coup d’œil dans la direction de l’homme à coté d’elle mais détourna immédiatement sont regard pour fixer le paysage qui défilait.

- On pourrait toujours aller lui rendre visite… j’ai affreusement faim, je pourrais lui prendre du pain. Haha…

Elle tourna enfin la tête vers Carter. Son regard était tendre et affectueux mais son sourire cruel.

- Le couteau, c’est une bonne idée. Quoi que de nos jours, c’est si facile faire disparaître des cicatrices. Tu devras entailler profondément.

Elle lui indiqua l’adresse, même s’il n’était pas encore rendu à Seattle. Le chemin était long et elle décida de baisser le dossier du siège pour s’étendre un peu.

- Tu n’as pas d’auto-nav après se raffio?

Carter appuya sur un bouton, le volant se désaxea et rentra dans le tableau de bord. Il disparu dans un mouvement rotationnel et laissa apparaitre un Auto-nav.

- Quelle est l'adresse ?

carter a son tour regla le dossier du siège afin de pouvoir adopter une posistion plus confortable.

- Ne t'inquietes pas. Je sais laisser des traces qui ne disparaissent jamais.

Ce dont parlait Carter n'était pas des traces physique, mais plutot mentale. C'était même assez facile. Quand on se fait scalper a vif, quelque soit le nouveau visage que l'on se fait faire. A chaque fois qu'on a une démangeaison... On se souvient de la sensation de la lame froide qui vous découpe lentement le visage. La douleur, le gout du metal, le gout du sang, la peau qui s'arrache, on se souvient de tout.

- Et après ? Tu m'invites à me relaxer chez toi ? je ne dirais pas non, a une bonne douche...

Carter avait les yeux fermait, mais le tic qu'il avait au visage trahissait ses pensées.
Il se pencha sur le côté et regarda la route qui défilait. Le reflet de Augure sur la vitre venait balafrer le paysage... Mais il ne s'en plaindrait pas.

- Et toi ? tu as déja fais appel a un magicien ou a un docteur pour te rafistoler ?

Carter, lui avait deja du faire appel à un mage ou un docteur régulierement. Des runs qui s'étaient mal passées il en avait connu beaucoup.

- Ca me rappelle une run que j'ai faite avec Goldmos, Otaku, Missa, Rufus et un certain Haerdan... Ca avait pas commencé que j'avais deja une balle dans le genou et la main droite totalement broyé... AH AH AH AH!

Elle lui indiqua l'adresse puis lui jeta un regard amusé. Elle s’alluma une cigarette et resta silencieuse un moment, se rappelant le bon vieux temps où elle travaillait.

- J’ai me suis rarement retrouvé à l’hôpital. Comme tu dois t’en douter, j’ai toujours eu un don pour manipuler les autres afin qu’ils prennent les balles pour moi. Hahaha!

Elle aspira une grande bouffer de nicotine et continua :

- Mon plus beau souvenir du temps où je courais encore les ombres, c’est lorsque je me suis retrouvé avec les blueprints d’une pièce cybernétique d’une corpo que je ne nommerai pas. Avec mon ancien groupe, nous avions fait des recherches auprès de leur concurrent pour revendre le tout. Je ne te dirai pas le montant que cette merde valait, mais c’était assez gros pour que tout le monde désire garder le paquet sans partager. Deux de mes frères d’armes sont mort, à cause de moi! Hahaha! Les pauvres n'ont jamais remarquer que mes jolies paroles ne fesait que les pousser à s'entre-tuer. Mais ensuite la corporation à découvert notre trahison et je me suis retrouvé entre elle, qui désirait récupéré le plan de son prototype, son concurrent, qui désirait l’acheter, et mon dernier coéquipier qui ne comprenait pas trop encore ce qui était arriver au deux autres. Pour résumer le tout, je suis devenue très riche, j’ai depuis ce temps une corpo qui désire ma tête et mon dernier frère d’arme doit me détester et comploter sa vengeance. Hahaha…

Elle se retourna vers Carter avec un regard mauvais.

- Je devrais vraiment te tuer, tu pourrais tellement me causer du tord avec tout ce que je te révèle sur moi…

Un sourire se dessina tranquillement sur son visage.

- Tu peux dormir chez moi ce soir si tu veux…

Elle ferma les yeux.

- Tu m’avertiras lorsque nous seront arrivez, je n’es besoin que de 3 ou 4 heure de sommeil par nuit alors je devrais être fraîche et dispo pour m’amuser avec ce gentil petit Mario.

Il passèrent les contrôles comme une lettre à la poste. Il avaient roulé 4 heures, mais carter n'avait pas pu fermé les yeux. Il n'avait même pas essayer, il aimait voir la route défiler dans la nuit noire, il lui manquait plus qu'un wisky avec un ou deux glacons et cela aurait été parfait. Remarque, vu le cannon assoupi à côté de lui, il aurait été con de se plaindre.

Bientot, la voiture les ammena devant le commerce de Mario.
Il éteignit le moteur et vérifia l'état de ses couteaux. Il prit aussi son berreta, juste au cas où...
Une fois équipé, il se pencha vers Augure. Il ne savait pas si elle était reveillée ou non.
*Tant pis*
Il déposea sur ses lèvres un baiser.

- Reveilles toi, on y est.

Il attendait qu'elle lui dise la marche à suivre. S'il fallait qu'il rentre comme un taré en bousillant tout ce qu'il avait devant les yeux où s'il fallait opter pour une option... plus silencieuse...

Augure était éveiller depuis un petit moment mais aimait faire son pacha. Elle s'étira longuement et débarqua du van. Se dirigeant vers la ruelle à coté du commerce, elle sortie son pistolet et vérifia qu’il était bien charger.

- Bon, le plan est simple.

Elle s’alluma une cigarette et pointa vers la porte avec son pistolet en continuant :

- Nous entrons, nous allons au sous-sol, tu met hors d’état de nuire les gamins qui y traîne et tout fou la raclé du siècle à Mario.

Elle rangea son arme et aspira une bonne pouffée de cigarette avant d’avancer vers la porte de la boulangerie.

- Umm… tu vas devoir cassé la vitre de la porte pour débarrer…

Elle balaya la ruelle du regard, elle était vide.

- Au fait, appelle moi Madame Augure devant eux.

Carter descendit de le voiture. Il se dirigea vers la porte. il fouilla dans une de ses poches et en sortit un chiffon qu'il enroula autour de son poing. Il plaqua l'oreille dessus avant de faire quoi que ce soit. Il n'y avait pas l'air d'y avoir quelqu'un. Il donna un coup sec sur la vitre. Celle ci se brisea dans un bruit sourd et sec attenué par le tissu. Il tendit la main vers la poignée pour l'ouvrir.
Une fois à l'interieur, il se baissa instinctivement derriere un comptoir. Il augmenta ses attributs afin de mieux voir et de mieux entendre.

Il entendit des bruits de pas qui provenait du sous sol. Il s'y dirigea à pas de loups. Il arriva devant un escalier qui semblait amenait eu niveau inférieur. Il était long, etroit et éclairé alternativement par un ampoule qui se balancait au bout d'un fil et qui grésillait, bref dangereux... Il sortit son berreta auquel il fixa un silencieux et entrepris de descendre. Il arriva au sous sol.